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10/10/2016

"L'amour et la famille ....... "

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L'amour est une graine, qu'il faut arroser chaque jour, pour obtenir les meilleurs fruits

Encore un atelier de qualité qui a éveiller en nous ce besoin de mieux appréhender les choses et nous a fait grandir encore un peu  à travers un travail de réflexion, d'auto-critique objective , ou les passions de l'homme ne sont plus au centre de sa vie .

 

L'amour, tout le monde en parle et le recherche, mais  force est de constater qu'il est lié à toutes les sauces aussi il en vient à perdre progressivement de son essence première et de sa profonde vocation pour ne devenir qu'une pale copie de l'original .

 

A travers cet atelier, Mohamed Oudihat a apporté un éclairage actuel sur la réalité du couple et de la famille, pilier essentiel de la société. Il a nous a fait prendre conscience de la crise culturelle  très grave qui touche les foyers, l’école, l’économie, le financier, l’environnement, la politique ; une déstructuration qui atteint le couple mais particulièrement la famille.

Les promesses de la modernité qui vend des « recettes bonheur » à tout prix, n’épargnant aucun domaine.

« D'une manière générale, tous ceux qui proposent un bonheur facile, sur commande, à consommer comme n'importe quel autre produit, reproduisent les illusions qui nous empêchent d'être heureux, critique François-Xavier Bellamy, agrégé de philosophie »

Nous avons appris que c’est une vision du bonheur nombriliste, essentiellement focalisé sur le bien être individuel, sur l’épanouissement sexuel  et l’amour de 2 personnes  menaçant ainsi l’écosystème familiale et condamnant ainsi l’homme à la solitude. Un bonheur qui fait recette dans une société en mal être, où l’individu n’est perçu qu’en terme de valeur marchande.

En effet si ces recettes étaient vraiment bonnes pour l’homme moderne, comment se fait-il qu’elles soient productrices d’autant de solitude et de divorce et que l’utilisation d’antidépresseurs soient en forte augmentation ? Comment cela a-t-il abouti à plus de souffrance en amour dans le couple ?

Un constat amer hélas, qui nous laisse à penser que la promesse de la modernité n’était en fait que leurre et illusion.

Prétextant des manquements , où le mariage , l’absence d’amour, l’inexpérience de vie commune, de vie amoureuse et d’épanouissement sexuel, sont désignés coupables du divorce et séparation ,  le couple est tiraillé de toute part par des promesses de « plus d’amour , plus de liberté, plus d’indépendance personnelle , d’écoute de soi, de réalisation de soi, de quête de soi, de psychologie, de communication et de sexe …………. »

Des connotations modernes qu’aucune civilisation ancienne n’a connue auparavant.

En nous faisant croire que la norme « c’est se replier sur son couple » la « famille élargie » subit un profond rétrécissement qui la rend encore plus vulnérable au vendeur de rêves.

Une atomisation totale, pulvérisant la notion de mariage, de famille, d’enfants, laissant l’homme face à sa solitude et à sa perpétuelle quête du bonheur.

L’obsession de la réalisation humaine aurait-elle  eu le dessus sur notre raison et notre objectivité ?

Et là où est l’importance du travail de purification des cœurs, pour connaitre le vrai du faux, du tri de notre écosystème, pour arriver à un discernement.

 

Mohamed Oudihat a su nous redonner son importance aux cultures anciennes et aux sagesses de nos anciens

Il a su replacer l’amour de la famille élargie dans nos cœurs et dans nos couples et en lui accordant toute son importance dans l’écosystème familiale : une vision de la famille considérée comme seule moyen thérapeutique dans une société pathologique où la peur, la suggestion, la séduction sont des moyens de fragilisation et où tous les besoins sont systématiquement transformés en prestations et marchandises.

 

Un atelier fortement apprécié car il a bousculé des idées préconçues sur l’amour et le  bonheur et redonner toute sa dimension socio-culturelle à la famille.

Un amour non pas centré sur soi mais qui part de soi pour atteindre les autres. On ne se focalise plus sur soi-même et son petit bien être personnel  mais on apprend alors à écouter l’autre et à s’intéresser au bien collectif.

 

Tous nos remerciements au professeur Mohamed Oudihat qui a su nous soigner de notre myopie, en éveillant en nous l’esprit critique, et nous faire comprendre que toutes les valeurs ne se valent pas. Que l’intérêt collectif passe avant l’intérêt individuel, que l’amour est avant tout une graine qu’il faut cultiver avec patience et une maison dans laquelle l’affection et la miséricorde doivent constituer le ciment du couple , un foyer au sein duquel la famille s’agrandit .

 

Nos remerciements également aux participants qui ont manifesté leur intérêt par des échanges enrichissants tout au long de l’atelier.

Un atelier, disons-le qui nous a laissé sur notre faim et qui, espérons-le, ne sera que le premier parmi tant d’autres.

Maintenant il est temps d’appliquer ces bons conseils et enseignements pour que cela ne soit pas de vains mots comme tant d’autres.

 

Je termine par des témoignages de participants qui ont su apprécié à sa juste valeur cette intervention riche de sens.

A BIENTÔT AVEC LFD

 

 

 

 

 

Message de Yacine

 

Al Hamdoulilah,

 

C’est sans doute l’un des ateliers que j’ai le plus apprécié depuis les débuts de l’association :

 

Des échanges techniques mais abordables pour quiconque souhaite réformer sa vie familiale.

 

Je regretter que le Professeur n’ai pas pu rester pour le week-end car, vu le sujet abordé, je suis resté sur ma faim et je ne dois pas être le seul.

 

Le thème de la communication a été traité de manière très poussée mais le Professeur nous a montré qu’il n’est pas le seul régulateur d’une vie de famille heureuse.

 

Plusieurs faits indéniables ont été décryptés:

 

  • La destruction de la famille élargie notamment par le biais de la mondialisation, le marché des services à la personne, le marché du divertissement etc
  • la supercherie post-soixante-huitarde de  « la recette du bonheur »
  •  les pseudo-motifs évoqués face à l’explosion du taux de divorce
  • l’absence  d‘histoire commune et d’environnement  commun pré-mariage entre les futurs époux
  • les paradoxes liés aux éléments gravitant autour de la thématique de l’amour (« Paris, ville de l’amour et son taux de divorce record, l’explosion des moyens de communication renvoyant à un individualisme sévère

 

Son ouvrage, à paraître, à toute sa place dans la bibliothèque de chaque famille.