08/10/2014
PRENDRE SA SANTE EN MAIN
La famille d'abord vous convie à sa première conférence de l'année 2014/2015 qui entre dans la thématique
" Prendre sa santé en main"
Parce que l'islam accorde de l'importance autant à notre corps qu'a notre esprit , s'instruire, sur ce qui peut nous aider à préserver notre capital santé, devient alors un devoir pour chacun de nous .
Aussi nous vous attendons nombreux et nombreuses à ce rendez-vous bilan santé.
Vous pourrez à cette occasion, débattre et poser vos questions à la naturopathe qui se fera un plaisir de vous répondre .
POUR TOUT PUBLIC
DJAMILA MESTARI
16:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
02/10/2014
On nous vend de la beauté parfaite
Combien de femmes se laissent aujourd’hui influencer et piéger par les modèles, les modes et les diktats extérieurs. C’est surtout autour de la quarantaine que les femmes deviennent la proie rêvée de toute l’industrie du « rajeunissement » et se soumettent aux fantasmes de certains hommes, couturiers ou chirurgiens esthétiques, qui caricaturent la silhouette féminine en l’amplifiant ou en l’amputant.
On enlève une partie par ci, un morceau par là. On gonfle des lèvres ou des seins.
Celles qui se laissent ainsi modifier, amputé, quitte à se reconnaître de moins en moins et à endurer des souffrances psychologiques et physiques, pensent que leurs problèmes s’évanouiront avec un morceau de chair en moins.
Toutes ces amputations, c’est vraiment faire injure à la femme.
Pourquoi ne peuvent-elles être elle-même et se rebeller contre ces fantasmes. Combien de femmes n’ont toujours pas acquis de grande liberté et de grandes possibilités, la liberté de s’habiller selon son choix, selon leur personnalité et leur volonté. Est-cela que réclament les femmes d’aujourd’hui : la liberté de ne pas être elle-même ?
Pourquoi chercher à avoir le même nez qu’une telle, la bouche de celle-ci, pourquoi les modifier et ne pas avoir chacun son nez, chercher à ne plus être soi même ?
Chaque femme a son harmonie, quel est donc l’intérêt, ces copies conformes à l’infini ?
Le monde du cinéma n’est pas le seul ou la beauté et la jeunesse demeurent les principaux critères.
Mais quelle beauté, d’ailleurs, puisque ces critères et les modes varient sans cesse ?
Certains magazines féminins vont jusqu'à nous conseiller quelques astuces pour être « canon » ! Mais qu’est-ce donc qu’être canon, c’est ressembler à une icône barbouillée de maquillage ? Ce qui veut dire qu’au naturel on ne peut en aucun cas être jolie. Et maintenant avec l’arrivée de l’été, on se bouscule pour nous présenter les potions qui miraculeusement font disparaitre les kilos en trop et hop vous voilà maigres !
Tous ses modes d’emploi ne sont que leurs et illusion, on cherche à nous faire croire qu’après le régime, on va être comme la femme sur la photo. Et en attendant il va falloir débourser pour des crèmes, pommades, poudre … si ce n’est de passer au scalpel et aux ciseaux.
Des femmes sans être des beautés, ont une personnalité, une tendresse une bienveillance, des expériences qui sont autant sinon plus fort que la beauté physique.
Mais la société de consommation s’est emparée du marché de la beauté, telle qu’on la définit aujourd’hui et de la jeunesse.
On nous vend de l’apparence, on nous bombarde que l’image de la femme parfait est celle qui est élancée, mince voir presque anorexique, sexy avec un visage sans défauts, sans cernes, bref le top modèle, l’image absolue de la féminité qui sert en fait de support à des projections fantasmatiques.
Devenir « belle » aujourd’hui est un marché fort onéreux et qui accapare un temps précieux qui pourrait être utilisé pour des activites plus plaisantes pour soi-même et son entourage : investir son amour, investir son désir de plaire et de faire plaisir, celui de recevoir une approbation. Il y a bien des façons d’y parvenir. Pour cela il faut avoir conscience de ses possibilités et les utiliser en fonction du plaisir qu’elles procurent.
Il est si dommage d’effacer les traces de son cheminement dans la vie, la façon dont on a évolué.
Vouloir ressembler à ce qui est érigé en exemple, en modèle, semble regrettable.
Il ne faut pas oublier que derrière tout cela il y a un but non avoué, une visée beaucoup moins humanitaire qu’il ne le paraît, une fin essentiellement mercantile et qui est celui de pousser le public à consommer les produits dérivés de cette image parfaite de la féminité, une vision fabriquée, modelée et qui est exhibée pour servir d’appât.
Certes « être belle » est important mais d’abord pour soi-même car il faut s’aimer avant tout pour accepter l’image que l’on donne de soi. Il est aussi important de rester soi-même car rien ne vaut le naturel et surtout le charme que dégage une belle personnalité et la meilleure des « beauté est celle de la foi qui illumine les cœurs. Nul besoin d’artifices pour s’apprécier et être apprécier à sa juste valeur car l’apparence physique, qui est visible aux regards des autres peut parfois être source d’illusion car elle ne montre pas ce que nous avons au fond de nous.
Aussi Mesdames et Mesdemoiselles, soyez convaincues que vous êtes belles et surtout dans le regard de ceux qui vous aime.
Il est temps de vous reprendre en main et de rejeter l’uniformisation et le clonage des femmes objets qu’on veut nous imposer.
22:44 | Lien permanent | Commentaires (0)
20/09/2014
QUELLE EST VOTRE PROFESSION ?.................EUH MERE AU FOYER
En ces temps où l'on clame que l'épanouissement passe par l'emploi, l’image de la mère au foyer est loin d’être valorisée. "Vous travaillez ? Vous faites quoi ?" : C’est la réponse à cette unique question qui permet aujourd’hui d’exister. Si la réponse est négative, le dialogue s’arrêtera là. Aucune reconnaissance sociale et politique donc pour les millions de femmes qui ne travaillent pas.
La société dévalorise ces millions de femmes en considérant qu'elles sont inutiles car trop dépendantes, peu productives (un seul salaire dans le foyer) et trop centrées sur leurs enfants. Les préjugés sont parfois tellement forts que certaines femmes ressentent de la gêne à dire qu’elles sont mères au foyer ? Ne nous martèle-t-on pas que la femme ne doit pas dépendre de son mari et qu’elle doit gagner son indépendance sur tous les plans ? Qu’elle doit se battre afin d’avoir la même place que les hommes dans la société ?
On associe souvent et parfois sans fondement l’image de la mère au foyer à une femme de famille nombreuse, à une ménagère, une femme qui n’a fait aucune étude ou ne disposant d’aucun bagages intellectuels, ou appartenant à la classe sociale la plus faible.
Pourtant, il existe ces autres femmes souvent diplômées ou à l’orée d’une brillante carrière qui abandonne leurs études ou un emploi bien rémunéré soit une certaine sécurité financière, pour aller finalement s’occuper de leurs foyers.
Quelles peuvent bien être les raisons qui les pousseraient à faire ce choix ?
Manqueraient-elles d’ambition, seraient-elles profiteuses ou tout simplement paresseuses ?
Le principal intérêt invoqué par la majorité des femmes devenues mères au foyer c’est de voir grandir leurs enfants.
Elles ont expliquées leur choix de rester à la maison par le fait qu’elles préfèrent élever elles-mêmes leur enfant plutôt que de les confier à d’autre et de leur inculquer des valeurs comme famille, respect, partage .Car quelques soient les croyances, la femme, pilier principale de toute la civilisation, reste porteuse de valeurs. Par son sens de l’écoute, par ses capacités en matière d’éducation, par son savoir, elle devient un élément indispensable, voire vitale pour l’équilibre de la famille et l’essor de la société.
Par choix ces femmes ont choisies de donner du temps à leurs enfants mais aussi à d’autres enfants en prenant en charge de nombreuses activités associatives, parascolaires, sans lesquelles certaines institutions ne fonctionneraient pas. Certaines se sont arrêtées de travailler quand leurs enfants étaient petits avec l’intention de recommencer quelques années plus tard. Ce qu’elles n’ont pas fait, car elles ont toutes réalisé que leurs enfants avaient autant besoin de leur présence à l’adolescence, âge qui nécessite plus d’écoute, d’attention, de soutien scolaire de temps car les dangers sont de plus en plus grands (délinquance, drogue, échec scolaire, violence…) que pendant leur petite enfance. On demande de plus en plus à l’enfant et ce dés la fin de la primaire d’être autonome, de rentrer seul, de gérer ces devoirs scolaires et ces problèmes de la journée seul. Combien de jeunes enfants quittent leur maison tôt le matin pour la garderie ou l’étude pour n’en revenir que très tard le soir avec le retour de ses parents ?
Mais toutes ces femmes qui ont fait un choix respectable, qui ont eu le courage et la générosité de laisser de coté leur propre intérêt pour s’occuper de leur enfant, sont mal comprises et leur choix dérange et surtout celles qui pensent qu’accepter d’être mère au foyer c’est s’amputer de ces droits. Comment osent-elles revenir sur des acquis du féminisme ?
Cependant, bravement, elles assument complètement leur choix et affirment haut et fort que leur rôle de mère au foyer constitue une activité à part entière et librement consentie.
Elles osent affirmer que c’est le plus beau métier au monde car il forme les adultes de demain et donc ceux qui vont diriger un jour.
Etre mère au foyer et être fière de l’être s’agit-il de remettre en cause le travail des femmes ?
En aucun cas ! Au contraire, leur présence dans toutes les sphères de la société est indispensable pour donner à celle-ci un visage plus humain, moins de matérialisme et de violence. Il s’agit simplement de leur permettre de s’occuper exclusivement de leur enfant pour un temps donné ou pour la vie entière. Il est vrai que nous sommes dans une société qui ne prend en compte que les biens et les services quantifiables et se montre impitoyable envers ceux et celles qui privilégient une autre échelle de valeurs, loin de tout « gain économique ».
Choisir de se consacrer entièrement à ses enfants, de passer du temps avec eux, de respecter leur rythme propre, de les sécuriser par une présence constante, de leur apprendre leur religion n’est pas si dérisoire car élever un enfant ne se résume pas uniquement à le nourrir et à le vêtir. Il s’agit d’une tache bien plus noble qui consiste à apporter une éducation complète et équilibrée qui s’attache autant au corps qu’a l’esprit .D’ou l’importance de ne pas sous-estimer le rôle de ces mères qui deviennent alors des « écoles » internes au foyer.
Ajoutons que beaucoup de femmes voudraient faire ce choix de rester élever leur enfant mais leur situation financière ne le leur permet pas et dans ces conditions la liberté de choix est un leurre et c’est là qu’on porte atteinte aux droits des femmes !Certaines mères sont parfois obligées de supporter des conditions de travail difficiles pour subvenir aux besoins du foyer. Aussi pourquoi ne pas leur donner les moyens de privilégier leur famille, et qu’elles puissent en toute liberté choisir d’être au foyer ou d’exercer un travail salarié ?
En fait il faudrait repenser à une toute autre organisation de la société dans laquelle ce ne serait pas à la femme de s’adapter au monde du travail mais plutôt ou le monde du travail s’adapterait aux femmes car l’éducation des enfants doit rester la priorité de toute société.
Donc il faut accepter que loin d’être une fatalité, rester à la maison et s’occuper de son foyer, de ses enfants peut être un vrai choix et ceci sans nier le poids très lourd de la routine, la lassitude causée par la répétition des tâches domestiques et d’ignorer les plaintes de ces mères souvent débordées qui ont alors l’impression de n’être que « chauffeur, intendante, ménagère, cuisinière à plein temps , ni de les présenter comme quelques chose de merveilleux, mais d’admettre que nul ne peut échapper au rythme quotidien, qu’il faut bien se nourrir et nourrir ses enfants, s’habiller et habiller ses enfants. Tous ces gestes de la vie il faut bien les accomplir alors pourquoi ne pas en retenir que le coté affectif et relationnel, profiter de chaque instant donné à son enfant pour lui donner tout les soins et l’affection nécessaire à son développement.
De même, évitons de tomber dans ces clichés qui nous impose un certain modèle de liberté et de croire à ces fausses idées reçues qui dit « activité professionnel » équivaut à « libération de la femme et « mère au foyer » va toujours avec « esclavage » .Au contraire loin de mettre fin aux taches domestiques le travail rémunéré vient se rajouter aux soucis de la gestion de la famille et au poids de l’éducation des enfants.
Pour ne pas tomber dans son isolement une mère au foyer ne doit pas restreindre son domaine d’action à son foyer car ses rôles aussi diversifiés et aussi indispensable au développement de la famille doivent être également joué dans la société ; Déjà mère, éducatrice, support psychologique elle peut élargie son champs d’action et se ressourcer en s’engageant socialement.
Conclusion
La présence des parents auprès de l’enfant est nécessaire .La mère joue un rôle essentiel et ni la crèche ni l’assistante maternelle ne peuvent se substituer à elle car là il ne s’agit pas seulement d’élever un enfant mais de l’éduquer, de lui apprendre sa religion, de dialoguer avec lui, de l’écouter, de l’aider à grandir dans les meilleurs conditions et surtout de l’aimer.
Pour mener à bien cette noble tâche, cela nécessite beaucoup de disponibilité et d’attention et ceci dés l’enfance. Certes c’est un travail de longue haleine qui réclame patience et endurance et dont les fruits ne se récolteront que bien plus tard.
Pour toutes ces raisons, la société doit reconnaitre les compétences, ce travail invisible et non rémunéré fourni par ces mères au foyer comme un investissement citoyen et cesser de mépriser leur engagement familial, classé dans la catégorie « des inactifs ».
Il est important de renouveler l’image et le rôle de la mère au foyer en l’aidant à sortir de son isolement par la possibilité d’exercer des activités extérieurs .De son coté, elle doit faire l’effort de développer et entretenir ses connaissances, de se cultiver en matière religieuse pour enrichir son savoir et sa compréhension de la religion afin de mener à bien le rôle d’éducatrice qui lui incombe.
Certes, concilier sa vie de femme à sa vie de mère au foyer n’est pas chose simple mais tout peut s’apprendre , comme donner au temps sa valeur et ne pas le gaspiller , réorganiser sa vie, pour éviter de se laisser déborder en voulant devenir une « super maman » et d’accumuler du stress (source de nombreuses pathologies) , sans chercher la perfection car loin de donner de l’énergie, ce mythe de la vie parfaite constitue une entrave « super-maman » La vie n’est pas ainsi. Il faut trouver un juste milieu entre négligence et perfectionnisme sans oublier de prendre du temps pour faire des choses qui ne rapportent ni argent, ni succès, mais qui procurent simplement du plaisir.
Garder l’humour et répondre quand on demande votre profession « Je suis Docteur agrégée en développement infantile »*
Liens :
- Oser être mère au foyer : de Marie-Pascale-Nobécourt
- http://www.tns-sofres.com/etudes/consumer/160207_meres.pdf
- http://www.topchretien.com/topfeminin/?/3604/mere-au-foye...
- Grandir avec ses enfants : de Nicole Prieur
- Vos enfants ne sont pas de grandes personnes : de Béatrice Copper-Royer
- Amour, enfant, boulot…..Comment sortir la tête de l’eau : Anne Gatecel et Carole Renucci
- Éloge des mères : Edwige Antier
18:54 | Lien permanent | Commentaires (0)