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20/09/2014

QUELLE EST VOTRE PROFESSION ?.................EUH MERE AU FOYER

 

 

En ces temps où l'on clame que l'épanouissement passe par l'emploi, l’image de la mère au foyer est loin d’être valorisée. "Vous travaillez ? Vous faites quoi ?" : C’est la réponse à cette unique question qui permet aujourd’hui d’exister. Si la réponse est négative, le dialogue s’arrêtera là. Aucune reconnaissance sociale et politique donc pour les millions de femmes qui ne travaillent pas.

 La société dévalorise ces  millions de femmes en considérant qu'elles sont inutiles car trop dépendantes, peu productives (un seul salaire dans le foyer) et trop centrées sur leurs enfants. Les préjugés sont parfois tellement forts que certaines femmes ressentent de la gêne à dire qu’elles sont mères au foyer ? Ne nous martèle-t-on pas que la femme ne doit pas dépendre de son mari et qu’elle doit gagner son indépendance sur tous les plans ? Qu’elle doit se battre afin d’avoir la même place que les hommes dans la société ?

On associe souvent et parfois sans fondement l’image de la mère au foyer à une femme de famille nombreuse, à une ménagère, une femme qui n’a fait aucune étude ou ne disposant d’aucun  bagages intellectuels, ou appartenant à la classe sociale la plus faible.

 Pourtant, il existe ces autres femmes souvent diplômées ou à l’orée d’une brillante carrière qui abandonne leurs études ou un emploi bien rémunéré soit une certaine sécurité financière, pour aller finalement s’occuper de leurs foyers.

Quelles peuvent bien être les raisons qui les pousseraient à faire ce choix ?

 Manqueraient-elles d’ambition, seraient-elles profiteuses ou tout simplement paresseuses ?

Le principal intérêt invoqué par la majorité des femmes devenues mères au foyer c’est de voir grandir leurs enfants.

 Elles ont expliquées leur choix de rester à la maison par le fait qu’elles préfèrent élever elles-mêmes leur enfant plutôt que de les confier à d’autre et de leur inculquer des valeurs comme famille, respect, partage .Car quelques soient les croyances, la femme, pilier principale de toute la civilisation, reste porteuse de valeurs. Par son sens de l’écoute, par ses capacités en matière d’éducation, par son savoir, elle devient un élément indispensable, voire vitale pour l’équilibre de la famille et l’essor de la société.

Par choix ces femmes ont choisies de donner du temps à leurs enfants mais aussi à d’autres enfants en  prenant en charge de nombreuses activités associatives, parascolaires, sans lesquelles certaines institutions ne fonctionneraient pas. Certaines se sont arrêtées de travailler quand leurs enfants étaient petits avec l’intention de recommencer quelques années plus tard. Ce qu’elles n’ont pas fait, car elles ont toutes réalisé que leurs enfants avaient autant besoin de leur présence à l’adolescence, âge qui nécessite plus d’écoute, d’attention, de soutien scolaire de temps car les dangers sont de plus en plus grands (délinquance, drogue, échec scolaire, violence…) que pendant leur petite enfance. On demande de plus en plus à l’enfant et ce dés la fin de la primaire d’être autonome, de rentrer seul, de gérer ces devoirs scolaires et ces problèmes de la journée seul. Combien de jeunes enfants quittent leur maison tôt le matin pour la garderie ou l’étude pour n’en revenir que très tard le soir avec le retour de ses parents ?

Mais toutes ces femmes qui ont fait un choix respectable, qui ont eu le courage et la générosité de laisser de coté leur propre intérêt pour s’occuper de leur enfant, sont mal comprises et leur choix dérange et surtout celles qui pensent qu’accepter d’être mère au foyer c’est s’amputer de ces droits. Comment osent-elles revenir sur des acquis du féminisme ?

Cependant, bravement, elles assument complètement leur choix et affirment haut et fort que leur rôle de mère au foyer constitue une activité à part entière et librement consentie.

Elles osent affirmer que c’est le plus beau métier au monde car il forme les adultes de demain et donc ceux qui vont diriger un jour.

Etre mère au foyer et être fière de l’être s’agit-il de remettre en  cause le travail des femmes ?

En aucun cas ! Au contraire, leur présence dans toutes les sphères de la société est indispensable pour donner à celle-ci un visage plus humain, moins de matérialisme et de violence. Il s’agit simplement de leur permettre de s’occuper exclusivement de leur enfant pour un temps donné ou pour la vie entière. Il est vrai que nous  sommes dans une société qui ne prend en compte que les biens et les services quantifiables et se montre impitoyable envers ceux et celles qui privilégient une autre échelle de valeurs, loin de tout « gain économique ».

 Choisir de se consacrer entièrement à ses enfants, de passer du temps avec eux, de respecter leur rythme propre, de les sécuriser par une présence constante, de leur apprendre leur religion  n’est pas si dérisoire car élever un enfant ne  se résume pas uniquement à le nourrir et à le vêtir. Il s’agit d’une tache bien plus noble qui consiste à apporter une éducation complète et équilibrée qui s’attache autant au corps qu’a l’esprit .D’ou l’importance de ne pas sous-estimer le rôle de ces mères qui deviennent alors des « écoles » internes au foyer.

Ajoutons que beaucoup de femmes voudraient faire ce choix de rester élever leur enfant mais leur situation financière ne le leur permet pas et dans ces conditions la liberté de choix est un leurre et c’est là qu’on porte atteinte aux droits des femmes !Certaines mères sont parfois obligées de supporter des conditions de travail difficiles pour subvenir aux besoins du foyer. Aussi pourquoi ne pas  leur donner les moyens de privilégier leur famille, et qu’elles puissent en toute liberté choisir d’être au foyer ou d’exercer un travail salarié ?

En fait il faudrait repenser à une toute autre organisation de la société dans laquelle ce ne serait pas à la femme de s’adapter au monde du travail mais plutôt ou le monde du travail s’adapterait aux femmes car l’éducation des enfants doit rester la priorité de toute société.

Donc il faut accepter que loin d’être une fatalité, rester à la maison et s’occuper de son foyer, de ses enfants peut être un vrai choix et ceci sans nier le poids très lourd de la routine, la lassitude causée par la répétition des tâches domestiques et d’ignorer les plaintes de ces mères souvent débordées qui ont alors l’impression de n’être que « chauffeur, intendante, ménagère, cuisinière à plein temps , ni de les présenter comme quelques chose de merveilleux, mais d’admettre que nul ne peut échapper au rythme quotidien, qu’il faut bien se nourrir et nourrir ses enfants, s’habiller et habiller ses enfants. Tous ces gestes de la vie il faut bien les accomplir alors pourquoi ne pas en retenir que le coté affectif et relationnel, profiter de chaque instant donné à son enfant pour lui donner tout les soins et l’affection nécessaire à son développement.

De même, évitons de tomber dans ces clichés qui nous impose un certain modèle de liberté et de croire à ces fausses idées reçues qui dit « activité professionnel » équivaut à « libération de la femme et « mère au foyer » va toujours avec « esclavage » .Au contraire loin de mettre fin aux taches domestiques le travail rémunéré vient se rajouter aux soucis de la gestion de la famille et au  poids de l’éducation des enfants.

Pour ne pas tomber dans son isolement une mère au foyer ne doit pas restreindre son domaine d’action à son foyer car ses rôles aussi diversifiés et aussi indispensable au développement de la famille doivent être également joué dans la société ; Déjà mère, éducatrice, support psychologique elle peut élargie son champs d’action et se ressourcer en s’engageant socialement.

 

Conclusion

 

La présence des parents auprès de l’enfant est nécessaire .La mère joue un rôle essentiel et ni la crèche ni l’assistante maternelle ne peuvent se substituer à elle car là il ne s’agit pas seulement d’élever un enfant mais de l’éduquer, de lui apprendre sa religion, de dialoguer avec lui, de l’écouter, de l’aider à grandir dans les meilleurs conditions et surtout de l’aimer.

Pour mener à bien cette noble tâche, cela nécessite beaucoup de disponibilité et d’attention et ceci dés l’enfance. Certes c’est un travail de longue haleine qui réclame patience et endurance et dont les fruits  ne se récolteront que bien plus tard.

Pour toutes ces raisons, la société doit reconnaitre les compétences, ce travail invisible et non rémunéré fourni par ces mères au foyer comme un investissement citoyen et cesser de mépriser leur engagement familial, classé dans la catégorie « des inactifs ».

Il est important de renouveler l’image et le rôle de la mère au foyer en l’aidant à sortir de son isolement par la possibilité d’exercer des activités extérieurs .De son coté, elle doit faire l’effort de développer et entretenir ses connaissances, de se cultiver en matière religieuse pour enrichir son savoir et sa compréhension de la religion  afin de mener à bien le rôle d’éducatrice qui lui incombe.

Certes, concilier sa vie de femme à sa vie de mère au foyer n’est pas chose simple mais tout peut s’apprendre , comme donner au temps sa valeur et ne pas le gaspiller , réorganiser sa vie, pour éviter de se laisser déborder en voulant devenir une « super maman » et d’accumuler du stress (source de nombreuses pathologies) , sans chercher la perfection car loin de donner de l’énergie, ce mythe de la vie parfaite constitue une entrave « super-maman » La vie n’est pas ainsi. Il faut trouver un juste milieu entre négligence et perfectionnisme sans oublier de prendre du temps pour faire des choses qui ne rapportent ni argent, ni succès, mais qui procurent simplement du plaisir.

Garder l’humour et répondre quand on demande votre profession « Je suis Docteur agrégée en développement infantile »*

 

 

Liens :

 

-        Oser être mère au foyer : de Marie-Pascale-Nobécourt

-        http://www.tns-sofres.com/etudes/consumer/160207_meres.pdf

-        http://www.topchretien.com/topfeminin/?/3604/mere-au-foye...

-        Grandir avec ses enfants : de Nicole Prieur

-        Vos enfants ne sont pas de grandes personnes : de Béatrice Copper-Royer

-        Amour, enfant, boulot…..Comment sortir la tête de l’eau : Anne Gatecel et Carole Renucci

-        Éloge des mères : Edwige Antier

17/09/2014

Droits de la femme musulmane et modernité

La femme occupe toujours le cœur du débat, étant un membre actif et un élément essentiel au sein de la société, elle est toujours présente dans l'esprit des penseurs et des intellectuels.

Il est aussi, impossible d'aborder le sujet de la modernisation et de l'islam sans aborder la question de la femme musulmane.…et les relations entre l'islam et les droits de la femme, sa promotion sociale , et l'exercice de ses droits politiques et économiques en tant que facteur positif  qui confirme la notion d'évolution sociale et civilisationnelle.

Rappelons que la femme a bénéficié au sein de la civilisation islamique de plusieurs droits car dans la période anté-islamique la femme était considérée comme un être humain inapte et ce jusqu'à l'avènement de l'islam qui restitua à la femme le respect et la considération qu'elle mérite.

 En effet,  l'islam lui a institué des droits complets tant sur le plan théorique que pratique.

La philosophie des droits de la femme se base sur deux références :-

 

Première référence :

 

La théorie égalitaire entre l'homme et la femme partant du principe que l'humanité doit son existence à l'homme et à la femme au même degré, aucun des deux n'ayant plus de mérite que l'autre. Les deux sont humains  et si l'un des deux a  un quelconque mérite c'est certainement lié aux bonnes actions et œuvres charitables. Et les versets coraniques qui vont dans ce sens sont nombreux. En effet le Coran  insiste dans  divers endroits sur l'unicité du genre humain et sur le fait que l'homme et la femme proviennent en fait d'une seule entité.

Si aujourd’hui les droits de la femme ont dégénéré,la faute n’en n'incombe pas à l'islam mais à la nature de la société qui entraîne vers la stagnation, le sous- développement et dans les moyens d'application de la  loi islamique.

 

Deuxième référence :    

 

Le droit de la femme au travail et aux fonctions, et qu'elle soit l'égale associée de l'homme  à condition que cela ne soit pas en contradiction avec sa tâche essentielle d'éducatrice des nouvelles génération ( mère)

-        le droit de la femme en ce sens comme il est cité dans les hadiths  du prophète; que la femme a le droit d'être prise en charge autant que l'homme ( que l'on s'occupe d'elle au même degré que l'homme et avec les mêmes égards)

-        un autre droit est celui de choisir son partenaire et qu'elle soit maîtresse de sa décision quant à la conclusion de l'acte de mariage puisqu'elle est majeure.

-        son droit à l'instruction et à la participation politique (l’enseignement, et le travail étant le devoir de tout musulman)

-        Son droit au respect …

Tous ces exemples montrent qu’il existe bel et bien un écart entre les enseignements de  l'islam qui régulent la rencontre et l'association femme-homme et les traditions qui ont imposé et qui continuent à imposer à la femme un isolement total.

Ces traditions sont devenues dominantes dans plusieurs pays musulmans et se sont perpétuées, alors que les enseignements de l’islam qui  prônent la libération de la femme,  son respect et le respect de ses droits légitimes tendent à disparaître.

Cette incompréhension provoquée par une mauvaise lecture et application de ses enseignements et la non perception du sens profond et  réel de la philosophie et de la pensée islamiques  ont aidé à la marginalisation du rôle de la femme dans le processus de modernisation. .

C’est cette même incompréhension qui a provoqué l'application de principes injustes envers la femme et sa dynamique, envers sa participation sociale, politique et économique dans la société.

La question de la femme et sa relation avec la modernité  est donc l'affaire de la société.

Que dire alors des droits de la femme musulmane dans une société dite moderne?

Bien que ces femmes soient constamment sous la pression et volontairement boycottées par les médias, elles progressent et deviennent chaque jour plus fortes et professionnelles dans leurs domaines, recevant récompenses,  gagnant des diplômes et apportant leur contribution à la connaissance davantage sinon plus que les hommes.

Aujourd’hui encore plus, elles se battent pour reconquérir un espace de vie qui lui a été confisqué par une société qui la marginalise et ne cesse de la tenir responsable de la régression de la modernité.

 

04/09/2014

PROJET "L'EAU C'EST LA VIE " : UNE ONG EN ACTION SOUS GAZA BOMBARDEE

LE PROJET LANCE PAR L'ONG " LE COMITÉ DE BIENFAISANCE ET DE SECOURS AUX PALESTINIENS" A MONTRE SON IMPORTANCE DURANT L'HORRIBLE MASSACRE QUI A EU LIEU A GAZA DURANT CES DERNIERS MOIS ,LAISSANT UNE GAZA DÉTRUITE ET VIDÉE DE TOUTES CES RESSOURCES VITALES DONT L'EAU.

 

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A TRAVERS UN GALA DONNE LE 9 JUIN 2014 , L'ASSOCIATION LA FAMILLE D'ABORD A SOUTENU CE PROJET "POUR UNE STATION DE DESSALEMENT A GAZA" AFIN DE PERMETTRE ,A CHAQUE GAZAOUI, D'AVOIR ACCÈS A DE L'EAU POTABLE ET DE VIVRE DIGNEMENT .

AUJOURD'HUI NOUS AVONS REÇU DES PHOTOS MONTRANT CETTE ONG DANS L'ACTION  ; LA DISTRIBUTION D'EAU POTABLE AUX HABITANTS DE GAZA .

CES PHOTOS, PARMI TANT D'AUTRES , TEMOIGNENT DE LA REALITE SUR LE TERRAIN ET  DE LA VIE MISÉRABLE QUE VIVE LES HABITANTS DE CETTE VILLE QUI N'EST AUJOURD'HUI QUE RUINE ET POUSSIÈRE .

CETTE ACTION "L'EAU C'EST LA VIE "DOIT CONTINUER PLUS QUE JAMAIS CAR APRÈS DES JOURS D'AGRESSIONS PAR L'OCCUPANT ISRAÉLIEN, CES HABITANTS SE RETROUVENT DANS LE DÉNUEMENT LE PLUS COMPLET.

A TOUS LES DONATEURS, A TOUS LES SOUCIEUX DE JUSTICE , A TOUS LES DÉFENSEURS DE LA DIGNITÉ HUMAINE , NE BAISSONS PAS LES BRAS !

GAZA SE RELÈVERA AVEC VOTRE AIDE ET VOTRE SOUTIEN !

LE DÉFI DE LA VIE CONTINUE