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19/03/2015

PEDAGOGIE MONTESSORI; une pedagogie qui a fait ses preuves

LES ÉTAPES DU DÉVELOPPEMENT NATUREL ET LES PERIODES DE LA CROISSANCE CHEZ L'ENFANT.
 selon la doctoresse Maria Montessori (1870-1952)

 

 

 

 

 

 

maria montessori.jpeg

 

 

Aujourd’hui nous devons considérer que l'éducation des enfants est un devoir qui incombe aux parents en priorité et à la société pour le bien-être de tous aussi il est important de connaitre les nombreuses pédagogies qui sont mises à notre disposition notamment celle de Maria Montessori qui a su attirer notre attention par sa particularité méthodique. 

La pédagogie Montessori est une pédagogie qui a fait ses preuves dans le monde entier depuis plus de cent ans. 4500 écoles dans le monde. 117 en France.

QUI EST MARIA MONTESSORI ?

Maria Montessori,  Doctoresse italienne (1870 – 1952) , est une femme de notre temps, hors du commun, docteur en médecine, pédagogue, licenciée en philosophie et en sciences naturelles...

Maria Montessori a su percer certains mystères de la nature liés au développement du potentiel et du psychisme humain, commun à tous, qui ouvrent une voie nouvelle à l'éducation de l’Homme.

Cette méthode de pédagogie active et expérimentale, basée sur la liberté, le respect de l'enfant et le libre-choix des apprentissages, qui est née dans les quartiers populaires de Rome au début du 20ième siècle, a depuis longtemps prouvée son efficacité et reste la pédagogie la plus utilisée dans le monde.
Cette méthode est singulière et différente car son propos est d'envisager une "éducation  pour la vie" pour tous, dès la naissance et même avant.
Maria Montessori
a consacré sa vie à l' Homme, à l' étude de l'amélioration du potentiel humain sur la terre, en étudiant le développement naturel, physique et psychique, de l' enfant dès sa naissance et même avant... 
Pour accomplir cette mission, Maria Montessori a dû affronter et vaincre les préjugés de son époque, militant activement pour la reconnaissance internationale de l'enfant et de ses droits.

 

 

« Notre méthode a permis de découvrir chez l'enfant des caractéristiques morales jamais observées jusque-là.
En effet, nous nous sommes trouvés face à la "figure nouvelle d'un enfant incompris".    C'est pourquoi nous nous sommes tournés vers
une action sociale active pour mieux faire comprendre l'enfant, travailler à sa défense et faire reconnaître ses droits.

L'enfant qui évolue dans l'environnement créé par l'adulte,
vit dans un contexte inadapté à ses besoins de vie ;
besoins physiques, d'une part, mais aussi et surtout besoins psychiques de développement, et d'ouverture intellectuelle et morale.
Parmi les besoins de l'enfant, nous négligeons les plus humains :
ceux de son esprit et de son âme.
Alors que tout l'univers suit des lois bien établies, comment pourrait-il se faire que l'esprit humain lui-même se construise au gré des circonstances,
c'est-à-dire sans suivre des lois ?

Les problèmes de l'éducation doivent être résolus selon les lois
de
l'ordre cosmique, lois qui vont de celles régissant l'édification psychique de la personne humaine, qui sont éternelles, à celles, changeantes, guidant la société sur les voies de son évolution terrestre. 
Si ces lois ne sont pas respectées, la construction de l'individu peut être anormale voire monstrueuse.
Mais si l'on y veille, avec le souci de découvrir et de conforter les lois du développement, alors peuvent se manifester des caractères encore inconnus et surprenants dans lesquels on pourra progressivement entrevoir
 les fonctions internes mystérieuses qui dirigent la création psychique de l'homme.
Dans notre civilisation actuelle, l'un des dangers les plus menaçants est d'aller, dans l'éducation de l'enfant, à l'encontre des lois de son développement et de l'étouffer ou de le déformer du fait des erreurs des préjugés courants.

Aider la vie : voilà le premier principe fondamental.
Qui donc aujourd'hui, peut révéler les chemins normaux de la croissance psychique de l'être humain, sinon l'enfant lui-même placé dans les conditions adéquates?
Notre premier maître sera donc l'enfant lui-même, ou plutôt l'élan vital et les lois cosmiques qui le conduisent inconsciemment, non pas ce que nous appelons " la volonté de l'enfant ", mais la mystérieuse volonté qui dirige sa formation.
Il s'agit d'une énergie, d'une dynamique intérieure qui tend d'elle -même à se manifester,    mais reste enfouie parce qu'elle est bloquée par les préjugés universels.
C'est une forme mentale propre à l'enfance qui n'a jamais été reconnue.

   Les idées nobles et les hauts sentiments ont toujours existé ;
ils se sont toujours transmis par l'enseignement; et pourtant, les guerres n'ont jamais cessé. 
Et si l'éducation devait continuer à être conçue selon les vieux plans de transmission de la connaissance, il n'y aurait plus rien à espérer pour l'avenir du monde. 
Quelle valeur peut avoir la transmission de la connaissance, si la formation de l'homme est négligée.
La grandeur de la personne humaine commence à la naissance de l'homme. 
Cette affirmation, singulièrement mystique, mène à cette conclusion qui pourrait paraître étrange  :
l'éducation devrait commencer à la naissance. 

Pratiquement parlant, comment peut-on éduquer un bébé nouveau-né, 
ou même pendant la première ou la deuxième année de sa vie ?


L'éducation pendant cette période, doit être comprise comme une aide
au développement des possibilités psychiques innées dans l'être humain ;
c'est-à-dire que la forme la plus commune de l'enseignement - la parole - 
ne peut être employée.

Les deux premières années de la vie ouvrent un horizon nouveau ;
elles révèlent des lois de construction psychique, jusqu'alors ignorées.
Il existe, dans la partie la plus intime de chaque enfant,
un maître vigilant,  pourrait-on dire, qui sait obtenir les mêmes résultats chez tous, en quelque pays qu'ils se trouvent.
L'unique langage que l'homme apprenne parfaitement est, sans aucun doute,
celui qu'il a appris dans la première période de son enfance, 
alors que personne ne pouvait lui enseigner. 

C'est comme si la nature avait voulu sauvegarder chaque enfant de l'influence de l'intelligence humaine, pour laisser la prédominance au maître intérieur qui l'inspire ; 
lui permettre d'édifier une construction psychique complète, 
avant que l'intelligence des adultes puisse entrer en contact avec son esprit et l'influencer. 
Ce n'est qu'après des expériences répétées que nous acquîmes la certitude
que tous les enfants, indistinctement, ont cette capacité "d'absorber" la culture. 

Nous découvrîmes ainsi que l'éducation, ce n'est pas ce qu'apporte le maître :
c'est un processus naturel qui se développe spontanément dans l'être humain, qui ne s'acquiert pas en écoutant des mots, mais par la vertu d'expériences effectuées dans le milieu.

   Mes expériences passées en des pays si différents ont duré plus de quarante ans et nous découvrîmes ainsi que l'activité individuelle est la seule faculté
qui stimule et développe, et qu'elle vaut pour les enfants à l'âge préscolaire,
comme pour les enfants des écoles primaires et pour ceux des écoles plus avancées. 
Nous ne devons donc plus nous fonder sur un programme préétabli,
mais sur la connaissance de la vie humaine, à la lumière de cette conviction,
l'éducation du nouveau-né acquiert brusquement son importance. 
Nous avons donc conduit des observations dans le but de découvrir les lois de la vie ;si nous voulons aider la vie,
la première condition est, en effet, 
de connaître les lois qui la gouvernent. 

Cette connaissance du développement psychique du petit enfant
doit être largement diffusée

l'éducation pourra, seulement alors acquérir une autorité nouvelle.
Si la société retient la nécessité d'une éducation obligatoire,
c'est que l'éducation doit être apportée d'une façon pratique ;
et quand il sera admis que l'éducation doit commencer à la naissance,
il sera indispensable que la société connaisse les lois du développement de l'enfant. L'éducation s'efforcera donc de s'imposer avec autorité à la société 
à laquelle elle est attachée.

Si nous disons que notre type d'esprit d'adulte est conscient, 
il faut appeler celui de l'enfant inconscient ; mais inconscient ne signifie pas inférieur.
L'enfant assimile ses impressions, non pas avec son esprit, mais avec sa propre vie. 

 

Le développement psychique de l'enfant, et pas seulement celui du corps,
semble dirigé sur le même plan créateur que celui de la nature.
La vie n'est pas sur la terre seulement pour se conserver elle-même,
mais pour y accomplir un travail essentiel dans la création
et par conséquent, nécessaire à tous les êtres vivants. 
Et ceux qui, comme nous, cherchent à aider la vie par l'éducation,
considérant l'enfant en tant qu'être vivant en période de croissance,
cherchent à interpréter quelle est sa place dans la biologie,
c'est-à-dire dans le plan d'ensemble de la vie. 

A sa naissance, l'enfant porte des potentiels constructifs
qui doivent se développer au dépens du milieu, il existe en lui un pouvoir global, une essence humaine créative qui le pousse à construire l'homme de son temps, de sa civilisation, et grâce à sa faculté absorbante,
il procède selon les lois universelles de la croissance.

Le développement du petit enfant comporte de multiples phases
dont la succession est déterminée par des lois spéciales, communes à tous.
On peut bien dire qu'au départ les enfants sont tous égaux ; 
ils suivent le même mode de développement et les mêmes lois,
tous ayant les mêmes besoins psychiqueset suivant le même processus pour construire l'homme,chacun doit passer par les mêmes phases de croissance.

Seule, la nature qui a établi ses lois et qui a déterminé certains besoins de l'homme en voie de développementpeut dicter la méthode d'éducation déterminée par le but ; satisfaire aux besoins et aux lois de la vie. 
Ces lois et ces besoins, c'est l'enfant qui les indique lui-même par ses manifestations spontanées et par son progrès, par la manifestation de sa paix et de sa félicité, par l'intensité de ses efforts et la constance de son libre choix. 

L'organisme mental est pour nous une unité dynamique,qui transforme sa structure à travers les expériences actives conduites dans le milieu, guidées par une énergie. 

Et si nous réfléchissons que le développement de l'enfant ne peut être détruit, mais qu'il peut demeurer incomplet ou être retardé 
quand nous ne lui accordons pas la possibilité de faire ses propres expériences,le problème de l'éducation surgit dans toute son étendue. 

 

Seul, l'enfant nous offre l'image de la majesté de la nature
qui donne la vie en donnant la liberté et l'indépendance ;
et elle la donne suivant les lois déterminées par rapport au temps
et aux besoins de l'être ; elle fait de la liberté une loi de vie : être libre ou mourir.
C'est sur les enfants libres dans leurs choix qu'ont pu être faites toutes les observations sur leurs tendances et sur leurs besoins psychiques.
La vie commence à l'acte de la conception, la façon dont se développe l'embryon est par conséquent conditionnée par la conception.
Par la suite, l'enfant pourra être influencé, mais seulement par le milieu,
ou bien, pendant la gestation, par les conditions de vie de la mère. 

Il y a des lois naturelles qui accompagnent la croissance et la formation,
et l'individu doit suivre ces lois pour construire son caractère, son psychisme,
la construction psychique peut se suivre en chacun de ses éléments,
et l'observation confirme que le caractère de l'homme n'est pas seulement 
le résultat de l'éducation, mais une réalité qui fait partie du guide complexe de l'univers. C'est la volonté de l'univers, ce n'est pas le résultat de ce que nous imposons ;
c'est un élément de la création, non de l'éducation. 

Une des premières aides à la vie psychique de l'enfant est la réforme du lit et des habitudes relatives au long sommeil imposé.
L'enfant doit avoir le droit de dormir quand il a sommeil, 
de s'éveiller quand il a fini de dormir, et de se lever quand il le veut. 
Il faut donc que l'adulte essaye d'interpréter les besoins de l'enfant 
pour les comprendre et les seconder en lui préparant une ambiance appropriée. 
C'est ainsi que peut s'ouvrir une aire nouvelle de l'éducation, celle de
"l'Aide à la Vie".

Une des périodes sensibles les plus importantes et les plus mystérieuses 
est celle qui rend le petit enfant sensible à l'ordre

Cette manifestation se produit dès la première année de la vie
et se prolonge durant la seconde.
Il peut nous sembler étonnant, extravagant que les enfants aient une période sensible à l'égard de l'ordre extérieur,        alors que nous sommes persuadés qu'ils sont désordonnés par nature.
Ce qui surprend c'est son extrême précocité, chez l'enfant de deux ans, 
le besoin d'ordre a retrouvé une forme calme, c'est alors que commence la période active et tranquille de ses applications. 
L'ordre des choses, c'est connaître la place de chacune d'elles, c'est se rappeler l'endroit où chaque objet se trouve, c'est-à-dire être capable de s'orienter dans l’ambiance, la posséder dans tous ses détails. 

 

Tout cela prouve que la nature a mis chez l'enfant cette sensibilité à l'ordre pour construire un sens intérieur  qui n'est pas destiné à établir la distinction entre les choses, mais la distinction des rapports entre les choses.
 La sensibilité à l'ordre existe chez l'enfant à la fois extérieurement, 
et elle a trait aux rapports entre l'enfant et l'ambiance, et intérieurement, 
et elle lui fait prendre conscience des différentes parties de son propre corps et de leur position. 
C'est ce qu'on pourrait appeler
"l'orientation intérieure".
C'est donc par un don de la nature que débute cette élaboration et les expériences conscientes ne font que développer ce don. 

L'enfant nous a démontré que l'intelligence ne se construisait pas lentement,
de l'extérieur, comme le concevait la psychologie mécanique,celle qui influence encore pratiquement l'éducationet par conséquent, le traitement de l'enfant.
L'enfant part de rien et devient précisément l'être actif qui doit avancer tout seul.
La base autour de laquelle agissent intérieurement les périodes sensibles c'est la raison.
Le raisonnement germe peu à peu comme une fonction naturelle,
comme une chose vivante qui croît et se concentre,grâce aux images prises à l'ambiance.
C'est la force irrésistible, l'énergie primordiale.
Les images s'organisent tout de suite au service du raisonnement,
et c'est pour le service du raisonnement que l'enfant absorbe tout d'abord les images.

L'enfant passe du néant aux origines, en créant ce qui caractérise la supériorité de l'homme, c'est-à-dire la raison.

L'organe moteur qui caractérise l'homme, c'est la main, 
au service de l'intelligence, pour la réalisation du travail.

L’enfant ne se meut pas au hasard. 
Il cherche à organiser ses mouvements en obéissant aux impulsions 
qui lui viennent de l'intérieur.
C'est ce "moi intérieur" qui établit l'unité entre la psychie naissante 
et les organes d'expression au prix de continuelles expériences. 
L'important est donc que l'enfant choisisse et exécute lui-même ses gestes en toute spontanéité. 

Une période de l'existence où l'individu est prédisposé à la suggestion, 
est précisément cette période de l'enfance où la conscience est en voie de formation et où la sensibilité envers les éléments extérieurs en est à un stade de création. 
L'adulte peut alors s'insinuer, s'infiltrer subtilement, animant de sa propre volonté cette sublime propriété qu'est la volonté de l'enfant. 
Les actes défendus sont particulièrement ouverts à l'infiltration d'une volonté étrangère, quand celle-ci n'agit pas assez violemment pour provoquer une réaction. 

Mais un curieux comportement, commun à tous et, pour ainsi dire constant dans chacune de leurs actions, était ce caractère propre au travail de l'enfant, que j'appelai plus tard "la répétition de l'exercice".
Pour que l'enfant perfectionne sa marche, il lui faut marcher. 
Son premier pas, cet évènement salué joyeusement par la famille, est précisément une conquête de la nature,
il consigne le passage de la première année d'existence à la deuxième.
 
C'est, pour ainsi dire, la naissance de l'homme actif qui se substitue à l'homme inerte :    c'est pour l'enfant le début d'une vie nouvelle. 
L'aide que devrait apporter l'adulte serait, à ce moment,
de renoncer à son propre rythme, à ses propres buts. 

 

Dès le début de la seconde année, l'enfant n'est plus attiré avec la fascination
propre aux périodes sensibles par les choses clinquantes,par les couleurs vives, mais plutôt par de petites choses qui vous échappent. 
On dirait que ce qui l'intéresse, c'est l'invisible : ce qui se trouve aux confins de la conscience
On dirait qu'il existe vers l'âge de deux ans une période pendant laquelle la nature fait faire à l'intelligence des progrès successifs afin de lui faire prendre une complète connaissance de toutes choses... 

C'est la nature, c'est la "création" qui règle toutes choses. 

Si nous nous faisons une conviction de cela, il en découlera le principe
"de ne mettre aucun obstacle au développement naturel",
   et au lieu de tant de questions posées séparément sur le développement du caractère, de l'intelligence et du sentiment,
une seule question se pose 
comme base de toute l'éducation : comment laisser libre l'enfant?

Si donc nous disons que spirituellement, l'enfant doit être laissé libre, 
parce que c'est la nature créatrice qui peut le former et pas nous, 
nous ne disons pas de le laisser "abandonné et sans soins".
C'est dans
le libre choix successif et dans la répétition des exercices
comme dans les activités successives, spontanées, associatives 
et reproductives que l'enfant sera laissé libre. 

On ne pourrait concevoir cette liberté de développement si, par sa nature même, l'enfant n'était capable d'un développement organique spontané, 
si la recherche de l'effort et la conquête des moyens nécessaires
à sa croissance harmonieuse n'existaient pas.
La liberté fondamentale à savoir la liberté de la personne individuelle, 
est nécessaire à l'évolution du genre humain pour deux raisons
:
premièrement, elle donne aux individus des possibilités indéfinies de croissance et d'amélioration et constitue le point de départ du développement complet de l'homme ; deuxièmement,  elle rend possible la formation d'une société, 
car la liberté est la base de la société humaine. 

Nous ne devons donc pas nous poser le problème de l'éducation
comme la recherche des moyens d'organiser la personnalité intérieure de l'enfant et d'en développer les caractères particuliers, mais uniquement comme le moyen de lui présenter "l'aliment" qui lui est nécessaire. 

Le principal message que nous avons cherché à faire passer c'est la nécessité de construire un environnement approprié aux enfants. 
Il ne s'agit pas là d'une idée matérialiste. 
Elle a de solides fondements dans l'âme humaine et prend en compte quelque chose de profondément caché en elle.
Cet environnement social pour l'enfant est destiné à le protéger
non dans sa faiblesse mais dans sa grandeur intrinsèque, car il possède des
énergies potentielles énormes qui sont prometteuses pour l'humanité tout entière.
Le développement se produit parce que l'enfant a eu la possibilité de travailler et d'être en contact direct avec la réalité.
Il ne vient pas de quoi que ce soit que nous aurions appris à l'enfant. 
C'est un processus créateur précis, un phénomène naturel
qui se produit lorsque l'on offre à l'enfant la chance de déployer ses propres efforts et de se livrer à un travail qui soit le sien, sans intermédiaire ».

 

EN RÉSUME /

L'OBJECTIF DE LA PEDAGOGIE MONTESSORI C'EST

Aider l’enfant à s’épanouir sur le plan physique, psychologique et social de manière individuelle en respectant le rythme de l’enfant : les apprentissages doivent se faire au bon moment et toujours en y associant la notion de plaisir.

• Rendre l’enfant autonome et responsable, organisateur de ses projets et de son travail.

• Cultiver le désir naturel d’apprendre du jeune enfant

• Développer la confiance en lui-même et en l’adulte.

• Mettre l’accent avant tout sur les réussites plutôt que sur les échecs.

• Équilibre entre les matières purement académiques, les enseignements artistiques et les activités pratiques.

• La pédagogie Montessori s’appuie sur un matériel spécifique et qui présente à chaque fois à l’enfant une difficulté nouvelle.

Chaque matériel Montessori est une aide au développement de l'enfant. Il est spécialement conçu pour soutenir l'activité de l'enfant. C'est par celle-ci qu'il peut construire son intelligence, s'adapter à sa culture et exprimer son potentiel créatif. La fonction principale du matériel est de permettre à l'enfant d'explorer le monde, de s'en saisir et de se construire. Il doit impérativement être complet et répondre à des critères de qualité intrinsèque. Il ne peut être mélangé avec d'autres matériels pédagogiques.

 

liens:

matériel Montessori

http://www.oppa-montessori.net/2-materiel-montessori

biographie Maria Montessori

http://montessori-france.asso.fr/la-pedagogie-montessori-2/biographie-mm/

 

 

 Références:

- L'enfant
- L'enfant dans la famille
- L'esprit absorbant de l'enfant
- De l'enfant à l'adolescent
- L'éducation et la paix
- Pédagogie scientifique, tome 2

de Maria Montessori aux éditions Desclée de Brouwer.

 

 

 

 

 

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