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19/05/2014

DONNONS A NOS ENFANTS L'AMBITION DE REUSSIR

RENOVO ? en avez-vous déjà entendu parlé ? Et bien je vous invite à faire connaissance avec leur philosophie "donnez une chance à nos enfants d'atteindre l'excellence " ET POURQUOI PAS ?

ET COMMENT EN FAIRE DES ÉLITES ?

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il n'y a pas mieux que son président MR TAOUFIK BARBOUCHA pour en parler  ...............suivez le guide.

 

http://renovo.fr/

 

14/05/2014

EDUCATION : MON ENFANT NE M'OBEIT PLUS , QUE FAIRE?

 

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Aujourd’hui le modèle parentale semble connaître une grande crise. La plupart des parents ne savent plus comment élever leur enfants, constatant aussi bien l’impasse des veilles méthodes d’éducation que l’inefficacité  des modèles « éducatifs » en vogue. Si les uns voient en cet échec éducatif , la conséquence d’un trop grand laxisme envers des « enfants rois »qui ont le droit de tout faire sans aucune limite et ce au nom de l’amour , les autres ,à l’inverse , accusent l’effet néfaste de modèles éducatifs autoritaires. La décadence de notre société est aussi montrée du doigt, avec sa soif de consommation, sa violence quasi gratuite mais il n’en demeure pas moins que la plupart des problèmes naissent à la maison et que c’est au sein du foyer qu’ils devront être traités.

Que donc faire face à des enfants qui n’obéissent pas ou font des bêtises ?

Certains parents optent pour la punition corporelle et justifient leur acte par le fait qu’ils éprouvent de la frustration et de la colère lorsque leur enfant leur désobéit ou qu’il est déprimé et stressé.

Parfois aussi cet acte montre que le parent n’a pas une bonne compréhension du développement de son enfant et exige trop de lui .Il peut également ignorer d’autres solutions efficaces car ce sont les seuls qu’il a appris durant son enfance et ne fait que répéter les mêmes gestes.

Si jadis, la peur de la gifle était un bon moyen de leur imposer certaines règles, aujourd’hui, cette pratique produit l’effet inverse : Les cris, les crises de nerfs, les fessées ou tout autre punition corporelle ne permettent pas d’expliquer à l’enfant ou se trouve son tort et ont plutôt tendance à produire un effet déplorable sur le comportement de l’enfant qui devient à sont tour agressif et antisocial.

La punition corporelle peut aussi avoir des répercussions sur le développement de l’enfant car il se sent effrayé, blessé, anxieux ou en colère. Il peut également souffrir d’insécurité, être déprimé, malheureux et se sentir impuissant. Alors le lien parent-enfant se fragilise par le manque de confiance de l’enfant envers ses parents.

Frapper un enfant pour reprendre le contrôle, c’est lui signifier que c’est ainsi que l’on parvient à ses fins.

Pour faire face à son nouveau rôle de parent, il va devoir avant tout apprendre la discipline à son enfant  car elle représente l’une des responsabilités la plus importante d’un parent.

 Ce n’est pas une tâche facile loin de là, cependant, une discipline positive rendra le milieu familial plus réconfortant car elle établira les bases de la maîtrise de soi pour toute la vie et aidera votre enfant à grandir heureux et bien dans sa peau. Alors que l’ancienne approche visait à créer des êtres obéissants, une discipline positive et efficace visera à éduquer et à orienter l’enfant.

La façon dont on enseigne la discipline à l’enfant dépend de son âge, de la phase de son développement, de sa personnalité et de nombreux autres facteurs.

La discipline a pour objectifs de protéger l’enfant des dangers, de l’aider à acquérir le contrôle et la maitrise de soi, de développer son sens des responsabilités et à établir des valeurs. Mais pour être efficace elle doit avant tout se baser sur certains principes fondamentaux comme :

Le respect : Les enfants devraient pouvoir respecter l’autorité de leurs parents et les droits des autres. Si la discipline est dure et s’accompagne d’injures, de cris et d’humiliation, l’enfant aura de la difficulté à respecter sa mère ou son père ou à lui faire confiance.

La constance : Une discipline qui n’est pas constante déroute l’enfant, quel que soit son âge. Si les parents ne font pas preuve de constance dans la manière dont ils appliquent la discipline, l’enfant aura de la difficulté à les respecter. L’inconstance, comme de céder quelques fois à ses crises, peut sembler récompenser l’enfant des comportements indésirables et l’encourager à les respecter.

L’impartialité : L’enfant doit trouver la discipline juste. Les conséquences de ses gestes doivent être reliées à son comportement. Si l’enfant fait une bêtise, aidez- le à la réparer et un fois l’erreur rectifiée, les conséquences doivent prendre fin. Le parent possède un lien unique avec son enfant.

S’il lui apprend une discipline teintée de respect, de constance et d’impartialité, il aura des effets positifs prolongés chez l’enfant.

La discipline se base sur l’enseignement et contrairement à la punition corporelle, elle agit directement sur le comportement de l’enfant et non pas sur l’enfant lui-même.

Conclusion

Qu’il soit élevé dans un style d’éducation contraignant ou permissif, ou s’il n’a pas compris que ce sont les parents qui, l’enfant échappera à tout contrôle parental et fera la loi à la maison.

Sachez que les enfants sont un don spécial de Dieu et ce don spécial est fourni avec une responsabilité particulière : celle de leur offrir la protection (protection de sa santé morale et physique) et l’éducation appropriée au bon développement de l’enfant.

Il est juste  de reconnaître la faute par sa vraie valeur, d’accepter que l’erreur fasse partie de l’éducation en évitant de critiquer, de faire des reproches ou de punir inutilement.

Certes, le rôle de parent n’est pas une tâche facile, et faire face aux comportements difficiles des enfants représente tout un défi.

Cependant, les parents doivent se rappeler que les enfants apprennent souvent par l’exemple, ils sont programmés pour imiter les parents. Chacun de nos gestes, de nos attitudes ou de nos réactions sont enregistrés pour être reproduit par nos enfants

« O vous qui avez cru ! Pourquoi dites-vous ce que vous ne faites pas ? C’est une grande abomination auprès d’ALLAH que de dire ce que vous ne faites pas » (sourate 61 verset 2-3)

La première règle fondamentale et vitale dans le rôle de parent responsable est d’aimer son enfant.

Le meilleur exemple que nous devons garder à l’esprit est celui de notre Prophète Mohammad (BDSL) qui a su faire preuve d’équilibre dans sa façon d’éduquer et d’élever les enfants. Ni extrême dureté, ni laxisme ne venaient entacher l’amour et l’affection qu’il donnait à ses enfants et ses petits enfants.

Il a enseigné que l’amour pour les enfants n’était pas incompatible avec une ferme discipline. En revanche, Il ne laissait jamais cet amour faire l’objet d’abus afin d’éviter à l’enfant égaré, de s’égarer encore un peu .Il savait toujours agir en fonction de la gravité de la situation et du développement de l’enfant.

Aussi il serait sage pour les parents d’appliquer le conseil qui dit :

 « Joue avec ton fils jusqu’à l’âge de sept ans, éduque- le les sept années suivantes et soit son ami pendant les sept autres années puis laisse le agir selon sa volonté » l’islam recommande donc aux parents de jouer avec leur enfant jusqu'à l’âge de sept ans car cela permet de tisser des liens d’affection très sérés ou amour et sécurités seront les seuls à être cultiver.

Signalons que le fait de recourir à la correction de tout  jeunes enfants durant leur enfance ne fait pas partie des préceptes de l’islam. Le Prophète (BDSL) a dit : « Habituez vos enfants à accomplir la prière à l’âge de 7 ans. A l’âge de 10 ans, punissez-les s’ils la négligent et séparez-les au lit » (rapporté par Al-Tirmidhi).

Donc le Prophète (BDSL)) n’a autorisé la correction physique légère, sans brutalité  qu’a partir de 10 ans (l’âge du discernement), uniquement pour motiver les enfants à accomplir un fondement de l’islam « la prière » et non pas pour être utilisée à d’autres fins ou pour des domaines moins important que la prière.

Par conséquent et au regard des hadiths, nous constatons que l’orientation et l’éducation doivent commencer dès le plus jeune âge car l’enfant pourrait s’habituer à des conduites malsaines qu’il serait difficile au fil du temps de faire disparaître.

 Mieux vaut une bonne prévention qu’une grave correction !

 

Références 

-     Le jardin des vertueux

-     Le Coran

-     L'enfant en Islam de Abdallah Abderahman

01/05/2014

ENTRETENIR LA PIETE FILIALE POUR UNE SOCIETE MEILLEURE

Lorsque l’Islam renforce la famille, régule les relations entre ses membres, supprime la confusion des liens familiaux, il fait progresser la société, la rend plus forte et fraternelle.

Entretenir la piété filiale permet au croyant des tisser les liens avec son Seigneur et de mériter sa bénédiction.

La famille en islam ne se limite pas aux parents et aux enfants :

elle s’étend aux liens familiaux plus larges pour inclure les frères et sœurs, les oncles et tantes paternels et maternels, les neveux et nièces. Tous ces parents plus ou moins éloignés ont droit à la bienfaisance et à l’attention. L’islam incite fortement au maintien de ces bonnes relations, qu’il considère comme une des plus nobles vertus. Il promet une grande récompense à ceux qui préservent les relations familiales étendues et menace d’un grave châtiment ceux qui les rompent. Dieu maintiendra les liens avec ceux qui préservent les liens familiaux et rompra les liens avec ceux qui les rompent.

Les prescriptions et dispositions prévues par l’islam assurent le maintien de liens forts au sein de la famille étendue en établissant entre ses membres la solidarité et l’entraide : ceci résulte de l’organisation des dépenses et aumônes, du système de l’héritage, ou encore du système de compensation par lequel le prix du sang en cas d’homicide involontaire ou par erreur est à acquitter par le clan et les proches du meurtrier.[1]

Le maintien des liens familiaux (silat ar-rahm) signifie la bienfaisance envers les membres de la famille étendue : il s’agit de leur faire du bien et de les protéger dans la mesure du possible. Ceci comprend le fait de leur rendre visite, de demander de leurs nouvelles, de s’assurer que tout va bien pour eux, de leur faire des cadeaux, de donner l’aumône aux plus pauvres d’entre eux, de leur rendre visite s’ils sont malades, de répondre à leurs invitations et de les inviter, de les soutenir en faisant en sorte d’améliorer leur situation, de partager leurs joies et de les réconforter dans la peine, autant d’actions propres à renforcer les liens entre les individus de ce groupe social.

Il y a donc un bien immense dans la préservation de ces relations. Cela renforce l’unité et la cohésion de la société musulmane, tout en apportant aux individus un sentiment de paix et de sécurité. L’individu est en effet toujours à l’abri de la solitude et de l’isolement, il sait qu’il peut compter sur l’affection et le soutien de ses proches et sur leur aide en cas de besoin.

Dieu nous ordonne de faire du bien aux proches, c’est-à-dire aux membres de la famille étendue avec lesquels il convient de préserver les liens. Dieu dit : « Adorez Dieu sans rien Lui associer, et soyez bons envers les père et mère, les proches, les orphelins, les pauvres, le voisin apparenté et le voisin étranger, le compagnon à vos côtés, le voyageur et l’esclave en votre possession. Dieu n’aime pas ceux qui sont arrogants et vaniteux. »[2]

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En maintenant les liens familiaux, le croyant tisse également ses liens avec Dieu en conséquence de la bienfaisance et de la générosité dont il a su faire preuve. Ceci est exprimé dans ce hadîth qudsî relaté par `Abd ar-Rahmân ibn `Awf (que Dieu l’agrée), qui dit avoir entendu le Prophète (paix et salut à lui) dire : « Dieu a dit : ‘Je suis le miséricordieux (ar-Rahmân) et ce sont les liens familiaux (ar-rahm), je les ai nommés d’après Mon nom : Je maintiendrai les liens avec ceux qui les maintiennent et Je couperai les liens avec ceux qui les rompent.’ »[3]

Le Prophète (paix et salut à lui) a promis à ceux qui préservent les liens familiaux la prospérité et la longévité. Anas ibn Mâlik (que Dieu l’agrée) a relaté avoir entendu le Prophète (paix et salut à lui) dire : « Celui qui aimerait que Dieu le rende prospère ou prolonge sa vie, qu’il préserve les liens familiaux. »[4]

Les savants ont expliqué cela en disant que la bénédiction divine apporte à celui qui maintient les liens familiaux la longévité, lui permettant d’accomplir encore plus de bonnes actions agréées par Dieu, d’occuper son temps d’une manière qui lui sera utile pour sa vie dernière et d’éviter de le perdre à autre chose.[5]

Inversement, des textes explicites mettent en garde contre la rupture des liens familiaux et considèrent cela comme un grave péché. Rompre les liens familiaux revient en effet à couper les relations entre les gens, engendrant ainsi l’hostilité et la haine au sein de la société. Cela met en péril la solidarité familiale entre les individus. Dieu menace ceux qui rompent les liens familiaux de malédiction et d’aveuglement : « Ne risquez-vous pas, si vous vous détournez, de semer la corruption sur terre et de rompre vos liens de parenté ? Voilà ceux que Dieu a maudits, et qu’Il a rendus sourds et aveugles. »[6]

Jubayr ibn Mut`im a rapporté avoir entendu le Prophète (paix et salut à lui) dire : « Celui qui rompt les liens familiaux n’entrera pas au Paradis. »[7] Rompre les liens familiaux, c’est négliger de rester en contact avec ses proches et de leur manifester de la bonté. De nombreux textes se font écho pour condamner ce grave péché. L’importance accordée aux liens familiaux vise à créer une société solidaire et forte où se réalise cette parole du Prophète (paix et salut à lui) : « Dans leur affection, leur compassion et leur amour mutuels, les croyants sont pareils à un corps : lorsqu’un membre souffre, tout le reste du corps réagit avec lui par l’insomnie et la fièvre. »[8]

[1] Voir Yûsuf al-Qaradâwî, al-Islâm hadârat al-ghad, p. 185.

[2] Sourate 4, an-Nisâ’, verset 36.

[3] Rapporté par Abû Dâwud, Livre de la zakât, chapitre : « Le maintien des liens familiaux » (1694), Ahmad (1680), Ibn Hibbân (443), et al-Hâkim (7265) qui en dit : « C’est un hadîth authentique selon la norme de Muslim, non cité par les deux cheikhs. »

[4] Al- Bukhârî, Livre des ventes, chapitre : « Celui qui souhaite la prospérité » (1961), et Livre de l’éducation, chapitre : « Celui qui obtient la prospérité en préservant les liens familiaux » (5639) ; Muslim, Livre de la piété filiale, des liens familiaux et de l’éducation, chapitre : « Le maintien des liens familiaux et l’interdiction de les rompre » (21).

[5] Voir an-Nawawî, al-Minhâj fî sharh sahih Muslim ibn al-Hajjâj 16/114.

[6] Sourate 47, Muhammad, versets 22-23.

[7] Al-Bukhârî, Livre de l’éducation, chapitre : « Le péché de celui qui rompt les liens familiaux » (5638) ; Muslim, Livre de la piété filiale, des liens familiaux et de l’éducation, chapitre : « Le maintien des liens familiaux et l’interdiction de les rompre » (19).

[8] Al-Bukhârî, Livre de l’éducation, chapitre : « La compassion envers les êtres humains et les animaux » (5665) ; Muslim, Livre de la piété filiale, des liens familiaux et de l’éducation, chapitre : « L’affection et la compassion mutuelles des croyants » (2586) – les termes cités sont les siens.

Lorsque l’Islam renforce la famille, régule les relations entre ses membres, supprime la confusion des liens familiaux, il fait progresser la société, la rend plus forte et fraternelle. Entretenir la piété filiale permet au croyant des tisser les liens avec son Seigneur et de mériter sa bénédiction.

 

DR RAGHEB EL SERGANY