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01/05/2016

le cerveau des adolescentes selon Dr LOUANN BRIZENDINE /partie 1

 

 

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"Mieux connaitre pour mieux comprendre"

une priorité

pour l'association la famille d'abord

Nous allons aujourd'hui aborder le thème de l'adolescence et comprendre comment fonctionne leur cerveau .

Dr LOUANN BRIZENDINE NOUS OFFRE LA POSSIBILITÉ D'AVOIR UNE APPROCHE SUR LE FONCTIONNEMENT DU CERVEAU DES ADOLESCENTES A TRAVERS SON OUVRAGE QUI EST DEVENU UN BEST SELLER AUX ETATS-UNIS et qui s'intitule

"le cerveau féminin"

voilà quelques extraits que nous avons choisis pour aborder ce thème sensible de l'adolescence

Les années d'adolescence sont une période de turbulence. Le cerveau de la jeune fille est le site d'un bourgeonnement, d'un élagage et d'une réorganisation des circuits neuronaux qui influent sur la façon dont elle pense, éprouve, agit, est obsédée par son aspect physique.
Des instructions ancestrales sur son rôle de femme lui sont transmises. A la puberté, sur le plan biologique, elle a pour mission de devenir désirable. Elle commence à se juger par rapport aux autres filles et aux images féminines séduisantes véhiculées par les médias.

L'apparence physique est la préoccupation principale des adolescentes. Elles se demandent sans cesse si elles plaisent aux garçons qui peuplent leur monde réel et leur imaginaire. Le cerveau féminin travaille à se recâbler et c'est pourquoi les conflits se multiplient et s'intensifient au cours de sa quête d'indépendance et d'identité. Qui est-elle en fait ?
Ses talents pour communiquer, créer des liens sociaux et s'occuper des autres sont en train de se développer, et c'est ce qui joue le rôle le plus important dans la constitution de sa personnalité de femme. Si les parents comprennent les changements biologiques qui se produisent dans les circuits cérébraux de leur fille à l'adolescence, ils peuvent participer à son bien-être et au renforcement de son estime de soi durant ces années difficiles.

La montée des œstrogènes et de la progestérone commence à alimenter un certain nombre de circuits cérébraux de l'adolescente qui ont été établis durant la vie fœtale. Ces nouvelles poussées hormonales font en sorte que tous ces circuits spécifiquement féminins sont encore plus sensibles à la moindre nuance émotionnelle. Et tandis que son corps s'épanouit, elle peut avoir du mal à interpréter l'attention toute récente du sexe opposé à son égard.
Ces regards sont-ils approbateurs ou non ? Ses seins ont-ils la bonne forme ? Le filtre à travers lequel elle perçoit ce que les autres lui renvoient dépend également de la phase de son cycle.

Les afflux d’œstrogènes et de progestérone affectent de nombreux éléments du cerveau féminin, notamment un siège important de la mémoire et de l'apprentissage, l'hippocampe, le principal centre de contrôle des organes du corps, l'hypothalamus, et le centre essentiel des émotions, l'amygdale. Ces circuits cérébraux se stabilisent dans leur forme adulte à la fin de la puberté et au début de l'âge adulte. Sous l'effet des œstrogènes et de la progestérone, le cerveau de l'adolescente et tout particulièrement l'hippocampe, connaît des variations hebdomadaires de sensibilité au stress qui vont se poursuivre jusqu'à la ménopause. Au cours du cycle menstruel, les hauts et les bas des œstrogènes modifient sur un rythme hebdomadaire cette sensibilité au stress.

Au cours des deux premières semaines du cycle, quand le niveau d’œstrogènes est élevé, l'adolescente va vraisemblablement être sociable et à l'aise avec les autres. Lors des deux dernières semaines, quand le niveau d’œstrogènes est trop bas et le niveau de progestérone élevé, elle risque d'être de plus en plus irritable et de préférer rester dans son coin.
Chaque mois, les œstrogènes et la progestérone réajustent la réaction du cerveau au stress. Au cours de la pause juvénile, quand les niveaux d’œstrogènes sont bas et stables, le système de stress de la petite fille est plus calme. A la puberté, après l'élévation des niveaux d’œstrogènes et de progestérone, sa réactivité au stress et à la douleur s'accentue.
Ce qui se traduit dans le cerveau par de nouvelles réactions à l'hormone du stress, le cortisol. L'adolescente est facilement stressée et sur les nerfs, et elle commence à chercher le moyen de se calmer.

 

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