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01/06/2016

cerveau féminin ; aptitudes et éducation

L'homme et la femme sont-ils égaux face à leur aptitude et leur éducation ?

Notre cerveau a-t-il un sexe?

Autant de questions qui trouvent leur réponse dans les recherches scientifiques du docteur Louann BRIZENDINE qui apparaissent dans son ouvrage "le cerveau féminin" et qui démontrent que le cerveau a en effet un sexe et qu'une fille ne ressemble pas à un garçon pour des raisons biologiques et d'éducation.

Peut-on encore nier les différences sexuelles et biologiques entre filles et garçons?

 Suivons Dr Brizendine dans sa démarche scientifique .....

 

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"Vers l'âge de deux ans et demi, la puberté infantile s'achève et la petite fille entre dans une phase de latence, la pause juvénile. Le flux d'oestrogènes issu des ovaires a temporairement été interrompu.

Chez les garçons, comme chez les filles, les niveaux d'oestrogènes et de testostérone deviennent très bas durant l'enfance, même si les filles ont 6 à 8 fois plus d'oestrogènes que les garçons.

Lors de cette phase qui précède la puberté, les petites filles sont très attachées à leur meilleure amie et n'aiment habituellement pas jouer avec les garçons. Les études ont montré qu'entre deux et six ans, le phénomène est commun à toutes les cultures étudiées.

Les raisons de cette préférence pour des camarades de jeu du même sexe échappent encore à la neurobiologie, mais les scientifiques pensent que des différences cérébrales sont en cause. Chez les filles, les aptitudes sociales, verbales et relationnelles se développent avec quelques années d'avance sur les garçons, ce qui est sans doute à l'origine de la façon radicalement différente dont les uns et les autres communiquent et interagissent.

De manière typique, les garçons aiment lutter, jouer avec des voitures, des camions, des épées, des revolvers et des jouets bruyants. Les filles, elles, n'aiment pas les jeux brutaux et si les choses s'enveniment, elles préfèrent s'arrêter.

Les études montrent que les filles jouent chacune à son tour 20 fois plus souvent que les garçons et leurs jeux d'imagination portent généralement sur un échange relationnel autour de soins nourriciers. Le développement du cerveau féminin typique est à la base de ce comportement. La socialisation des filles, exprimée par le jeu et déterminée par leur développement cérébral, passe par l'établissement de relations proches, en tête à tête.

Quand les garçons s'amusent, ce ne sont pas les relations avec les autres qui les intéressent, mais le jeu ou le jouet en lui-même, le rang dans la société, le pouvoir, la défense du territoire ou la force physique.

A environ huit semaines d'existence du foetus, au moment où son cerveau prend sa forme féminine ou masculine, l'HSC accroît la production par les surrénales de testostérone, l'hormone sexuelle de l'agressivité. Si l'on observe des femelles génétiques dont les cerveaux sont exposés à des poussées de testostérone au cours de cette période, on s'aperçoit que le comportement de ces petites filles et leurs structures cérébrales ressemblent plus à ceux des mâles.
On peut en déduire que dans les cerveaux masculins et féminins, le câblage des circuits du lien social est affecté non seulement par les gènes, mais par la quantité de testostérone que reçoit le foetus.

A l'évidence, la nature a la plus grande part dans l'établissement des comportements propres à chaque sexe, mais l'expérience, l'exercice et les interactions avec autrui peuvent modifier les neurones et le câblage des circuits cérébraux. Dans le cerveau du bébé, cette répétition renforce les neurones et les circuits cérébraux qui traitent l'information et réagissent à ce qui a initialement capté son attention. Le cycle continue et l'enfant apprend ainsi les habitudes de son sexe.
Dans la mesure où la petite fille réagit particulièrement bien devant l'expression d'un visage, il y a de fortes chances pour que son père et sa mère se livrent à quantité de mimiques et qu'elle réagisse de mieux en mieux. Ses capacités d'observation des visages vont en être renforcées et son cerveau utilisera de plus en plus de neurones pour cette activité.
La biologie et l'éducation que nous recevons en tant que fille ou que garçon s'unissent pour faire de nous ce que nous sommes.

Si les genres et les hormones sont à l'évidence le premier principe organisateur du cerveau, on ne peut ignorer pour autant le modelage cérébral qui va par la suite résulter de nos interactions avec autrui et avec notre environnement.

Le son de la voix, le contact et les mots du parent ou de la personne qui s'occupe du petit enfant participent à l'organisation du cerveau de ce dernier et influencent sa version de la réalité."

 

 

j'aimerais finir par ce petit message aux parents ou aux futurs parents :

Soignez vos mots et de vos actes devant votre enfant c'est assurer à votre enfant un bon développement cérébrale et l'aider à se construire et s'accepter tel qu'il est .

 

Djamila

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