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25/05/2016

L'HOMME ET LES EMOTIONS

 

 

 

 

 

 

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Nous avons dans l'article précédent mentionner la capacité de la femme à lire les pensées où l'intuition féminine .

Penchons-nous cette fois sur le cerveau masculin pour comprendre l'homme et ses émotions , à travers un extrait du "cerveau féminin" du Dr LOUANN BRIZENDINE

L'homme est-il aussi capable que la femme de ressentir des émotions devant la tristesse ou le désespoir ? cela veut-il dire que l'homme est insensible à la souffrance d'autrui ?

 

Le cerveau masculin et les émotions

 

"Dans le cerveau masculin, la plupart des émotions déclenchent moins de sensations viscérales et plus de pensées rationnelles. Typiquement, il va réagir à une émotion en tentant de l'éviter à tout prix. Donc, si une femme veut attirer l'attention émotionnelle du cerveau d'un homme, elle va devoir employer les grands moyens.
Les larmes réussissent souvent à attirer l'attention du cerveau masculin, mais devant elles, l'homme est presque toujours surpris et très mal à l'aise. La femme, avec son aptitude à déchiffrer les expressions, devine que quelqu'un est sur le point de pleurer à la crispation des lèvres, au plissement des paupières et au tremblement des coins de la bouche.

L'homme qui n'aura rien vu de tout cela, va réagir par une phrase du genre: "Mais enfin, pourquoi pleures-tu ? Voyons, il n'y a pas de quoi te mettre dans cet état." Pour les chercheurs, ce scénario typique signifie que le cerveau masculin a besoin d'un processus plus lent pour interpréter le sens d'une émotion. Comme c'est plus long pour eux, la plupart des hommes ne veulent pas prendre le temps de le faire et ils s'impatientent.
Simon Baron Cohen, de l'Université de Cambridge, est persuadé que c'est un cerveau hypermasculin qui est à l'origine du syndrome d'Asperger.
Les hommes qui en sont atteints s'avèrent incapables de regarder un visage et encore plus de déchiffre ses expressions. Leur cerveau enregistre comme une souffrance intolérable l'influx émotionnel reçu du visage d'autrui.

Il se peut que les larmes d'une femme suscitent chez l'homme une souffrance cérébrale. Le cerveau masculin enregistre son impuissance face à la douleur et ce moment peut leur sembler difficilement supportable. Parce que les femmes sont naturellement une capacité d'être présente pendant les moments difficiles, elles ont du mal à admettre que les hommes se révèlent incapables de la même réaction devant la tristesse ou le désespoir.
Une étude a montré que chez les nouveaux-nés, les filles âgées de moins d'un jour réagissent plus que les garçons aux pleurs d'un autre bébé et au visage humain. Dès l'âge d'un an, elles sont plus sensibles à la détresse des gens, particulièrement ceux qui sont tristes ou blessés.

Les hommes repèrent les signes subtils de la tristesse sur un visage féminin dans 40% des cas, tandis que ce chiffre atteint 90% chez les femmes. Et tandis que les hommes et les femmes  se sentent bien dans la proximité physique d'une personne heureuse, seules les femmes disent être dans la même disposition auprès de quelqu'un de triste.
Ce comportement est plutôt en rapport avec un câblage cérébral ancien. Les hommes ont l'habitude d'éviter le contact avec les autres lorsque eux-mêmes passent par une phase pénible sur le plan émotionnel. Ils gèrent seuls leurs soucis et pensent qu'il en va de même pour les femmes."

extrait de l'ouvrage  " le cerveau féminin" du Dr LOUANN BRIZENDINE

LE SECRET DE L'INTUITION FEMININE ou LA CAPACITE D'UNE FEMME A LIRE LES PENSEES

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Pourquoi dit-on que l'intuition est féminine ?

La femme est-elle réellement capable de lire les pensées ?

Dr LOUANN BRIZENDINE NOUS LIVRE LES SECRETS DU CERVEAU FÉMININ DANS SON OUVRAGE " CERVEAU FEMININ" DONT JE PARTAGE QUELQUES EXTRAITS AVEC VOUS POUR ESSAYER DE MIEUX COMPRENDRE LA FEMME ET SON COMPORTEMENT QUI RESTE ENCORE BIEN MYSTÉRIEUX POUR CERTAINS .

 

Le cerveau féminin et les sensations viscérales

 

"Les femmes savent des choses sur les gens qui les entourent: elles sentent viscéralement la détresse d'une adolescente, les réflexions d'un mari sur sa carrière, la satisfaction d'un ami qui a atteint un but visé ou encore l'infidélité d'un conjoint.

Les sensations viscérales ne sont pas des états émotionnels flottants, mais de véritables sensations physiques qui transmettent une information à certaines aires cérébrales. L'élévation des œstrogènes fait que les filles éprouvent plus de sensations viscérales et de douleur physique que les garçons.

Certains chercheurs pensent que cette supériorité sensitive chez la femme stimule également les capacités du cerveau à repérer et à ressentir les émotions pénibles, dans la mesure où elles s'inscrivent dans le corps. L'imagerie cérébrale a montré que les zones sont plus développées et plus sensibles dans le cerveau féminin.

La relation entre les sensations viscérales d'une femme et ses intuitions a donc un fondement biologique. Quand une femme reçoit des informations émotionnelles par l'intermédiaire de son estomac qui se serre, son corps envoie un message à l'insula et au cortex cingulé antérieur.

L'insula est une aire située dans une partie ancienne du cerveau qui traite en premier les sensations viscérales. Le cortex cingulé antérieur, qui est plus volumineux et plus facilement activé chez les femmes, est une zone essentielle pour l'anticipation, l'estimation, le contrôle et l'intégration des émotions négatives. Le pouls s'accélère, la gorge se noue et le cerveau interprète l'ensemble comme une émotion intense. Être capable de deviner ce que pense ou ressent quelqu'un, c'est essentiellement lire dans ses pensées.
Surtout, le cerveau féminin est doué pour estimer les pensées, les convictions et les intentions des autres à partir des plus légers indices.

Les hommes ne semblent pas avoir le même don inné. Une étude américaine a montré que les psychothérapeutes qui étaient le plus en correspondance émotionnelle avec leurs patients à des moments charnières de la thérapie obtenaient de meilleurs résultats.
Ces comportements en miroir apparaissaient simultanément au moment où ces psychothérapeutes s'installaient dans le climat de l'univers de leurs patients en entrant en sympathie avec eux. Il se trouvent que tous ces psychothérapeutes étaient des femmes. Les filles sont très en avance sur les garçons quand il s'agit de heurter les sentiments de quelqu'un ou de se mettre à la place d'un personnage de fiction.

On peut penser que cette capacité résulte de l'activation des neurones miroirs, ce qui permet aux filles non seulement d'observer, mais aussi d'imiter ou de reproduire les gestes des mains, les postures, le rythme de la respiration, le regard et les expressions des autres pour éprouver intuitivement ce qu'ils éprouvent. C'est là le secret de l'intuition, de la capacité d'une femme à lire les pensées.

L'imagerie cérébrale montre que le simple fait d'observer ou d'imaginer une autre personne dans un état émotionnel donné peut automatiquement activer un schéma cérébral similaire chez l'observateur. Or, les femmes sont particulièrement douées pour ce genre de "mirroring émotionnel".

Pour un certain nombre de psychologues de l'évolution, cette capacité à éprouver la douleur d'autrui et à déchiffrer rapidement les nuances des émotions. Ce don est aussi ce qui permet aux femmes de mieux anticiper les besoins physiques des enfants qui ne sont pas encore en âge de parler."

 

à suivre

 

 

01/05/2016

Le cerveau des adolescentes par DR LOUANN BRIZENDINE /partie 2

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Le câblage des circuits des relations sociales et verbales est installé de façon plus naturelle dans le cerveau féminin que dans le cerveau masculin. C'est au cours de l'adolescence, que chez les femmes, le flux d’œstrogènes va activer l'ocytocine et les circuits féminins, notamment ceux qui touchent au flirt et aux contacts sociaux. Sur le plan biologique, nombre de femmes trouvent un réconfort dans la compagnie les unes des autres, et c'est le langage qui scelle cette relation.
Il n'est donc pas étonnant que certaines zones verbales du cerveau soient plus développées chez la femme que chez l'homme et qu'en règle générale, les femmes parlent et écoutent beaucoup plus que les hommes. Les chiffres varient mais en moyenne, les filles utilisent quotidiennement deux à trois fois plus de mots que les garçons.

Les filles parlent en moyenne plus vite, surtout lorsqu'elles sont en société. Il existe une raison biologique à ce comportement. Le fait d'établir des liens par la conversation active les centres du plaisir dans le cerveau des adolescentes. C'est encore plus évident lorsqu'elles partagent des secrets de nature sentimentale ou sexuelle. Le plaisir éprouvé est immense, du fait d'un afflux considérable de dopamine et d'ocytocine. A part l'orgasme, aucune gratification neurologique n'est aussi grande.
La dopamine est une substance neurochimique qui stimule les circuits cérébraux de la motivation et du plaisir. Chez les filles, à la puberté, les œstrogènes augmentent la sécrétion d'ocytocine et de dopamine. L'ocytocine est une neurohormone qui déclenche l'intimité et est déclenchée par elle.

Quand le niveau d’œstrogènes augmente, le cerveau de l'adolescente est incité à forcer les liens avec autrui. Vers le milieu du cycle, au pic de la production d’œstrogènes, le niveau d'ocytocine et d’œstrogènes de l'adolescente est également au plus haut. A ce moment-là, non seulement, son besoin de parler, mais aussi son désir d'intimité sont plus forts que jamais.
L'intimité libère un supplément d'ocytocine, qui renforce le désir de liens, et le fait d'établir des liens suscite alors du plaisir et un sentiment de bien-être. Au début de la puberté, puis tout au long de la période de fécondité de la femme, les œstrogènes ovariens stimulent la sécrétion d'ocytocine et de dopamine.

Les filles pubères tirent donc plus de plaisir qu'auparavant des relations qu'elles établissent entre elles, en se coiffant mutuellement, en échangeant des potins. La combinaison de dopamine et d'ocytocine constitue la base biologique de cette recherche d'intimité et de son effet réducteur de tensions. Les afflux de dopamine et d'ocytocine suscités par les conversations et la communication les incitent à rechercher ces liens intimes. Elles ignorent toutefois que cette réalité est propre au sexe féminin.
Si elles espèrent que leur petit copain va bavarder avec elles comme leurs amies, elles devront déchanter. Cette différence peut être aussi à l'origine de la déception des femmes vis-à-vis d'un mari qui ne recherche pas le contact avec les autres et n'a pas envie de grandes conversations.

Quand ses niveaux de testostérone commencent à grimper en flèche, le garçon "disparaît dans l'adolescence". Il a été démontré que la testostérone réduisait les champs verbaux et l'intérêt pour les rapports avec les autres, exception faite du sport et de la drague.

Sur le plan moléculaire et neurologique, les filles sont motivées pour résoudre les conflits avec les autres. Le cerveau féminin a pour but de maintenir la relation à tout prix. Chez les femmes, le conflit risque de déclencher une cascade de réactions chimiques, qui vont les chambouler et susciter de la peur et des tensions. Cela se traduit dans leur cerveau par une menace sur la relation et s'accompagne d’inquiétude à l'idée que la prochaine conversation qu'elles auront avec leur amie puisse être la dernière.

Quand une relation est menacée ou détruite, le niveau de certaines substances neurochimiques du cerveau féminin (la sérotonine, la dopamine et l'ocytocine) baisse considérablement et le cortisol, l'hormone du stress, prend le relais. Dans le cerveau féminin, le circuit de l'agressivité est étroitement lié aux fonctions cognitives, affectives et verbales, tandis que dans le cerveau masculin, il l'est plus aux zones de l'action physique.

 

voilà donc cet article qu'il me parait important d'aborder et de connaitre car il  aborde d'une façon scientifique le cerveau de l'adolescent et apporte des réponses à des questions comportementales de nos adolescents  , un article qui aidera de nombreux parents , éducateurs, enseignants et que j'ai extrait de l'ouvrage "le cerveau féminin "du Dr LOUANN BRIZENDINE , un ouvrage magnifique que je vous conseille fortement de lire .

 

DJAMILA MESTARI