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12/04/2017

l'aigle et la jeune fille

Aujourd'hui c’était sortie cinéma avec la famille d'abord et notre choix s'est porté sur un documentaire du bout du monde :"l'aigle et la jeune fille" dont l'avant première était au cinéma Victor Hugo à Besançon

 

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Il y a des films  qui ne se laissent pas oublier par leur beauté et leur histoire , et "l'aigle et la jeune fille " en fait partie.

Un film qui n’est finalement plus trop documentaire, tant le spectateur est transporté dans un film d’aventures, aux magnifiques paysages et vues aériennes, au suspense insoutenable, à la tension palpable…

L’histoire et les personnages principaux sont dignes d’une grande fiction sauf qu’Aisholpan ,la jeune héroïne et son aigle existent bel et bien et que toute cette histoire est vraie.

On sort de la projection enchanté, dépaysé et ravis d’avoir été les témoins privilégiés de cet étonnant et stupéfiant récit qui parlera aux plus jeunes tant elle pourrait être une histoire que l’on raconte aux petits avant d’éteindre la lumière de la lampe de chevet…

Plus qu’une simple histoire vraie, un magnifique conte sur une fille courageuse qui croyait en ses rêves.

 

Un film qui mérite indubitablement le détour.

 

LFD

07/04/2017

le lâcher prise parental c'est possible ?

 

 

 

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A vous parents, si on vous parle "lâcher prise " vous allez penser "laxisme " ou "enfant roi" mais en fait il ne s'agit ni de l'un ni de l'autre 

 

Alors de quoi s’agit-il ?

 

Pour comprendre de quoi nous parlons j'ai opté pour cet petit article qui nous donne quelques conseils et réflexes a acquérir en tant que parents  et que je trouve réalisable :

 

 

"Le lâcher-prise en tant que parent est le fait de s’avouer que nous ne pourrons pas toujours être là à veiller sur nos progénitures pour leur éviter de souffrir.

Lâcher prise c’est constater que même en étant là à veiller, nos enfants ont des accidents et connaissent la tristesse ou la peur.

Lâcher prise, c’est arrêter de craindre le pire, abandonner l’habitude de vouloir tout contrôler et de culpabiliser lorsque quelque chose de douloureux se produit.

Lâcher prise, c’est ne pas surprotéger afin que l’estime de soi de l’enfant se construise à force d’efforts, d’échecs et de réussites.

Lâcher prise, c’est stopper cette tendance à donner des ordres comme « fais ci », « fais ça » pour laisser l’enfant chercher, tester et trouver.

Lâcher prise, c’est ne pas transmettre la peur irrationnelle d’agir qui empêchera l’enfant d’explorer le monde et ses propres limites.

Lâcher prise, c’est faire confiance en la capacité d’un enfant à tester ses solutions pour parvenir à ses fins.

Lâcher prise, c’est aimer, car l’autonomie est un formidable cadeau.

Lâcher prise, c’est souffler aussi en déléguant des tâches qui valoriseront les enfants qui ont un besoin précieux : se sentir utile.

 

Oui, mais…lâcher prise, c’est difficile car les habitudes et les croyances sont solidement ancrées.

 

Pré-requis au lâcher-prise :

  • Le pré-requis le plus important est la sécurité. Si une tâche que s’apprête à faire un enfant est dangereuse, stoppez-le. Expliquez-lui que son intégrité physique est en jeu et qu’il est hors de question de prendre ce type de risque.

Les règles de sécurité sont à afficher, compléter et à commenter régulièrement. Ce document de l’INPES contient de nombreuses informations sur ce thème.

  • La meilleure manière d’apprendre à faire quelque chose est d’imiter. C’est ce que permettent les neurones miroirs, dont le fonctionnement est détaillé dans cette vidéo. Nos enfants imitent ce qu’ils voient, entendent, etc.

C’est pourquoi, souvent, nous n’avons pas à leur expliquer des concepts auxquels ils se sont auto-formés en nous observant (ou en regardant les personnes dans leur entourage). Donc, partons du principe que les enfants en savent beaucoup plus que ce que nous voulons le croire.

Quoi qu’il en soit, le lâcher-prise n’est pas un acte inconscient. On ne peut pas partir du principe que les enfants savent et ont compris tout ce qu’ils nous ont vu faire ou dire. De plus, ils ont pu être spectateurs de mauvais exemples… Il est donc nécessaire de classer les expériences en plusieurs catégories :

– celles qui ont déjà été réalisées par l’enfant .

– celles qui ressemblent fortement à celles qui ont été réalisées par l’enfant.

– celles que l’enfant ne peut pas réaliser car cela dépasse ses capacités physiques et mentales (conduire une voiture, monter à cheval, résoudre un problème de mathématiques de niveau supérieur, parler une autre langue,…).

– celles que l’enfant peut réaliser mais qu’ils n’a encore jamais faites.

 

Les deux premières catégories impliquent que les parents laissent l’enfant s’exercer sans se substituer.

La deuxième nécessitera un travail de réflexion de l’enfant. Tant mieux. Il s’appuiera sur son expérience et son astuce pour s’en sortir.

 

La troisième réside sur une approche particulière. En effet, si l’enfant veut essayer, il faut lui laisser faire la partie de chemin qu’il peut parcourir seul et le guider ensuite pour qu’il comprenne qu’il lui manque des éléments pour continuer.

Ainsi, vous accompagnerez votre enfant devant le cheval où il constatera qu’il est trop petit pour le chevaucher.

La quatrième catégorie vous place dans le rôle de guide-formateur. On oublie ici le lâcher-prise et on procède en 3 parties : montrer, faire ensemble et laisser faire. Si ces étapes se déroulent correctement, l’enfant a acquis un nouveau savoir-faire. Il devra s’exercer pour le maitriser. Vous répondrez tout d’abord à toutes les questions qu’il vous posera puis vous lâcherez progressivement prise (en utilisant le deuxième réflexe plus bas).

 

Les 6 réflexes du lâcher-prise

Le premier réflexe de lâcher-prise est de ne pas se substituer à un enfant lorsqu’il est capable de faire quelque chose.

Ainsi, nous sommes nombreux à prendre la parole à la place de nos enfants quand quelqu’un leur pose une question. Je l’ai encore constaté aujourd’hui. Une personne âgée demandait à un garçon qui devait avoir 7 ou 8 ans si la reprise scolaire s’était bien passée, si les vacances avaient été bonnes, etc. A chaque fois, la mère du garçons répondait si bien que l’enfant finit par se désintéresser de l’échange, visiblement frustré.

La mère avait probablement peur que son fils s’exprime mal, ou bafouille,…elle se serait alors senti honteuse face au possible jugement de la personne âgée.

Comment cet enfant pourra-t-il s’améliorer si on lui ôte des occasions de s’exercer ?

Ce premier réflexe se résume avec cette citation de Haim Ginott : « on les aide davantage en ne les aidant pas. »

 

Le deuxième réflexe de lâcher-prise est de questionner l’enfant qui nous interroge : « Je mets quoi demain pour m’habiller ? » « Comment je pourrais faire pour résoudre ce problème de math ? »

A cela, il est important de demander à l’enfant son avis : « qu’en penses-tu ? » « selon toi, quelle est la meilleure solution ? ».

Je comprends que ce ne soit pas évident pour nous, adultes expérimentés, surtout si nous avons la réponse à la question, cette réponse qui permettrait de gagner tellement de temps et d’efforts !

Quand nous répondons par une question à une question, on permet à l’enfant de réfléchir, d’écouter ses émotions, de prendre une décision, de tester et de recommencer, jusqu’à trouver une solution. Ce cheminement contribue à renforcer l’estime de soi.

Ce sont les échecs qui apportent le plus dans la vie.

 

Le troisième réflexe est d’encourager et de rappeler les réussites passées : « je te fais confiance pour trouver une solution. », « Tu n’as pas encore réussi et je vois qu’il te reste encore de l’énergie et des idées pour y arriver. », « tu as rencontré les mêmes difficultés lors de ta dernière épreuve et tu as quand même réussi. » « Tes efforts vont porter leur fruit. »

Une autre façon de procéder pour encourager est de tenir avec l’enfant un cahier des réussites où vous pourrez même noter les stratégies et astuces employées.

 

Le quatrième réflexe est de travailler sur l’intelligence émotionnelle de votre enfant. Pourquoi ? Car l’enfant doit avoir confiance en ce qu’il ressent. Les émotions sont des guides. 

 

Le cinquième réflexe est de déléguer des tâches du quotidien à nos enfants : car ils aiment être et se sentir utiles. Ces tâches ne sont pas dévalorisantes. Ce sont des expériences valorisantes car vous leur faites confiance et ces tâches contribuent au bon fonctionnement de la maison. Exemple : mettre la table, laver les vitres, aider à ranger, essuyer la vaisselle, plier le linge,… Tout cela renforce l’autonomie et la confiance en soi de l’enfant et le fait se sentir « grand ».

 

Le sixième réflexe est d’apprendre à se relaxer et à maîtriser nos ruminations mentales. "

 

 

Alors qu'en pensez-vous ? A vous de tester pour savoir

 

En Bonus un schéma sur les 9 devises du lâcher prise

 

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 Ce petit article vient compléter le séminaire du professeur TAYEB CHOUIREF SUR "LE COEUR, CENTRE DE NOTRE ETRE" qui dit

 

" L' acceptation totale est la condition d'un profond changement intérieur " un changement qui mène au bonheur .

 

 

 

DJAMILA

05/04/2017

LES TROUBLES OBSESSIONNELS COMPULSIFS OU TOC

Intéressons nous à des pathologies qui suscite ma curiosité car assez mal connues  ou détectées tardivement  :

LES TROUBLES OBSESSIONNELS COMPULSIFS OU APPELÉS TOC . 

Ces troubles , lorsqu'ils ne sont pas diagnostiqués et traités rapidement , peuvent être à l'origine d'une grande souffrance  mais également  devenir la cause première des conflits familiaux voir même briser des couples .

 

 

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Lorsque l'on sait que tout aujourd'hui pousse à des actes obsessionnels : un monde rigoureux et compétitif où les machines remplacent l'humain, les responsabilités de plus en plus nombreuses qui tombent sur les familles , des enfants de plus en plus précoces , les nouvelles maladies , une société dans laquelle les émotions sont refoulées , la prévention est de mise . 

 

Aussi nous allons essayer de vous faire partager cet article sur cette étrange souffrance que cette pathologie et qui touchent 4% de la population .

 

"Les troubles obsessionnels compulsifs

Troubles mentaux violents et irrépressibles, les TOC surviennent sous la forme de pensées intrusives et obsessionnelles obligeant la personne à réaliser des rituels afin de s'en débarrasser.

 

Définitions 

Les Troubles Obsessionnels Compulsifs sont des troubles mentaux dans lesquels la personne est assaillie par des pensées intrusives qui la forcent à réaliser des rituels afin neutraliser l'anxiété.

Proches de la névrose obsessionnelle, les TOC se manifestent sous la forme de pensées intrusives répétées, les obsessions, qui sont sources de malaise, de dégoût ou de peur. Afin de s'en débarrasser ou de les réprimer, la personne va se sentir obligée d'accomplir un certain nombre de rituels sous la forme de gestes répétitifs, les compulsions, qui vont ainsi apaiser son anxiété

Selon la Fondation des Maladies Mentales du Québec : 

Les rituels compulsifs peuvent occuper plusieurs heures par jour. Malheureusement, les compulsions n'apportent qu'un soulagement temporaire et le cycle obsession-compulsion reprend de plus belle. 

Les TOC sont la marque d'une profonde détresse, amplifiée par la perde de temps engendrée par les compulsions. Les personnes sujettent aux TOC considèrent elles-mêmes que les pensées envahissantes ne sont pas rationnelles, mais ne peuvent pas lutter contre elles. Irrépressibles et envahissantes, ces pensées ne sont toutefois pas délirantes. 

On estime qu'entre 2 à 4% de la population serait atteinte de TOC, un trouble plus souvent développé dans l'enfance, mais qui peut aussi bien apparaître à l'âge adulte. Ils sont généralement associés avec une phobie, des troubles anxieux ou des troubles de la personnalité.

Les symptômes des TOC

Un professionnel de la santé doit évaluer si des comportements répétitifs ou ritualisés sont bien des TOC, qui peuvent être confondus notamment avec certains troubles.

Il existe toutefois une liste typique d'obsessions conduisant à certaines compulsions, telles que : 

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 Obsessions et compulsions typiques, Fondation des Maladies Mentales du Québec.

Les personnes ritualisent leur quotidien par les compulsions, afin d’annihiler l'anxiété causée par les pensées obsessionnelles. Les témoignages des personnes sujettes aux TOC soulignent bien l'impossibilité de passer outre les obsessions, mais aussi le mal-être qui en résulte si elle ne s'y soumettent pas.

J'ai des gestes récurrents qui se produisent tous les soirs : (...) je vérifie si ma porte d'entrée est bien fermée à clef, puis si mon chauffage est bien baissé. Puis si mon gaz est bien éteint, et là je peux passer pas mal de temps à regarder les boutons pour voir si le trait est bien sur le 0. Ensuite je monte et je fais le tour des chambres pour voir si aucune prise n'est branchée. Cela peut se reproduire plusieurs fois par soirée. Et si je ne le fais pas des idées noires font leur apparition.

À noter que les pensées intrusives peuvent aussi se manifester sous la forme de questionnements, notamment à propos du couple ou de l'entourage : 

J'ai (...) des pensées assez obsédantes, du genre est-ce que j'aime mon conjoint, (...) peur d’être pédophile... Mais la plus récurrente, et qui me fait franchement angoisser, c'est la question sur mon couple... J'ai peur de ne plus aimer mon conjoint, et à chaque fois que cette pensée revient, je finis par m'en persuader et à ne vraiment plus ressentir mes sentiments.

Les TOC peuvent se développer à la suite de situations difficiles, telles que des traumatismes pendant l'enfance, ou encore, comme dans l'exemple suivant, après de nombreux problèmes de santé de l'enfant.

(Mon fils de 8 ans) a des tics sonores (bruits de bouches, raclements de gorge, toux sans raison) et gestuels, comme de toucher la table régulièrement ou la personne à coté de lui quand il regarde la télévision (ce sont des tics ou tocs ?). Cela arrive essentiellement pendant les périodes de repos (devant la télé, dans son lit...) et amène de la tension dans la famille.

Si les troubles peuvent amener la personne à s’isoler socialement, ils rendent aussi le quotidien difficile pour l'entourage (famille, conjoint). C'est pourquoi une thérapie familiale ou de groupe peut être bénéfique, en ce qu'elle permettra aux membre de la famille de faire entendre leur voix.

Déceler et soigner les TOC

Les Troubles Obsessionnels Compulsifs peuvent être évalués avec un professionnel de la santé, comme un médecin ou un psychologue, qui utiliseront notamment l'échelle Yale-Brown, qui évaluera le niveau de détresse et le degré de sévérité des obsessions comme des compulsions.

Il est important que le patient exprime en détails ses pensées obsédantes autant que les actes réalisés pour les neutraliser, afin que le professionnel puisse aussi évaluer l'impact des TOC sur la vie quotidienne (vie de famille, vie professionnelle, vie de couple, etc.).

La personne n'est pas toujours victime uniquement de TOC, mais peut aussi être sujette aux troubles paniques, à une phobie sociale, ou encore à des troubles dépressifs. Dans ce cas, la première pathologie à être traitée sera la plus invalidante au quotidien. 

La thérapie cognito-comportementale permettra à la personne d'apprendre à reconnaître et à contrôler les compulsions, tout en aidant à départager les TOC du reste de la personnalité. Cette thérapie pourra être conjointe à une prise médicamenteuse."

 

article tiré du site : psychologue.net

 

 

Ainsi cet article mérite d’être connu car il peut aider de nombreux parents d'un adolescent, de jeunes adultes , à attaquer le trouble au plus vite , à savoir prévenir cette pathologie la plus méconnue de notre société .

C'est une pathologie qui doit être traité et suivie par un psychiatre ou psychologue spécialisé des TOC.

 

Djamila MESTARI