15/10/2016
Projection & Débat Documentaire Women SenseTour
Le Women SenseTour - In Muslim Countries est une série documentaire à la rencontre des femmes que l’on n’a pas l’habitude de voir : les musulmanes qui font bouger les lignes !
✸✸SAVE THE DATE : LUNDI 14 NOVEMBRE à 19h✸✸
● Projection de l'épisode 1 #Maroc de la série documentaire du WST (52 min)
● Débat avec les réalisatrices du documentaire : Sarah Zouak et Justine Devillaine
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Le WST est, à l’origine, une quête personnelle. Française, Marocaine et musulmane, Sarah ZOUAK a trop souvent eu l’impression que pour avoir une place légitime au sein de sa société, en France, elle devait nier une partie d’elle-même. Les gens se sont souvent étonnés de la voir épanouie et bien intégrée, comme si la religion était un obstacle à son émancipation et l’empêchait d’être libre de ses choix ... comme si les femmes musulmanes étaient par essence soumises et oppressées.
Pourtant, en tant que musulmane, diplômée de grandes écoles et féministe, elle savait que ce n’était pas incompatible, mais pour se construire, elle a eu besoin de modèles. Sauf que ces femmes qui allient sereinement leur engagement pour l'émancipation des femmes et leur foi, on ne les voit jamais !
A 24 ans et avec un sac à dos et une caméra, Sarah décide de alors de partir à la rencontre de ces femmes. Pendant 5 mois, Sarah voyage au Maroc, en Tunisie en Turquie, en Indonésie et en Iran pour rencontrer 25 femmes musulmanes actrices du changement.
Des femmes qui allient sereinement leur engagement pour l'égalité ... et leur foi. Des femmes bien loin des clichés habituels !
19:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
10/10/2016
"L'amour et la famille ....... "
L'amour est une graine, qu'il faut arroser chaque jour, pour obtenir les meilleurs fruits
Encore un atelier de qualité qui a éveiller en nous ce besoin de mieux appréhender les choses et nous a fait grandir encore un peu à travers un travail de réflexion, d'auto-critique objective , ou les passions de l'homme ne sont plus au centre de sa vie .
L'amour, tout le monde en parle et le recherche, mais force est de constater qu'il est lié à toutes les sauces aussi il en vient à perdre progressivement de son essence première et de sa profonde vocation pour ne devenir qu'une pale copie de l'original .
A travers cet atelier, Mohamed Oudihat a apporté un éclairage actuel sur la réalité du couple et de la famille, pilier essentiel de la société. Il a nous a fait prendre conscience de la crise culturelle très grave qui touche les foyers, l’école, l’économie, le financier, l’environnement, la politique ; une déstructuration qui atteint le couple mais particulièrement la famille.
Les promesses de la modernité qui vend des « recettes bonheur » à tout prix, n’épargnant aucun domaine.
« D'une manière générale, tous ceux qui proposent un bonheur facile, sur commande, à consommer comme n'importe quel autre produit, reproduisent les illusions qui nous empêchent d'être heureux, critique François-Xavier Bellamy, agrégé de philosophie »
Nous avons appris que c’est une vision du bonheur nombriliste, essentiellement focalisé sur le bien être individuel, sur l’épanouissement sexuel et l’amour de 2 personnes menaçant ainsi l’écosystème familiale et condamnant ainsi l’homme à la solitude. Un bonheur qui fait recette dans une société en mal être, où l’individu n’est perçu qu’en terme de valeur marchande.
En effet si ces recettes étaient vraiment bonnes pour l’homme moderne, comment se fait-il qu’elles soient productrices d’autant de solitude et de divorce et que l’utilisation d’antidépresseurs soient en forte augmentation ? Comment cela a-t-il abouti à plus de souffrance en amour dans le couple ?
Un constat amer hélas, qui nous laisse à penser que la promesse de la modernité n’était en fait que leurre et illusion.
Prétextant des manquements , où le mariage , l’absence d’amour, l’inexpérience de vie commune, de vie amoureuse et d’épanouissement sexuel, sont désignés coupables du divorce et séparation , le couple est tiraillé de toute part par des promesses de « plus d’amour , plus de liberté, plus d’indépendance personnelle , d’écoute de soi, de réalisation de soi, de quête de soi, de psychologie, de communication et de sexe …………. »
Des connotations modernes qu’aucune civilisation ancienne n’a connue auparavant.
En nous faisant croire que la norme « c’est se replier sur son couple » la « famille élargie » subit un profond rétrécissement qui la rend encore plus vulnérable au vendeur de rêves.
Une atomisation totale, pulvérisant la notion de mariage, de famille, d’enfants, laissant l’homme face à sa solitude et à sa perpétuelle quête du bonheur.
L’obsession de la réalisation humaine aurait-elle eu le dessus sur notre raison et notre objectivité ?
Et là où est l’importance du travail de purification des cœurs, pour connaitre le vrai du faux, du tri de notre écosystème, pour arriver à un discernement.
Mohamed Oudihat a su nous redonner son importance aux cultures anciennes et aux sagesses de nos anciens
Il a su replacer l’amour de la famille élargie dans nos cœurs et dans nos couples et en lui accordant toute son importance dans l’écosystème familiale : une vision de la famille considérée comme seule moyen thérapeutique dans une société pathologique où la peur, la suggestion, la séduction sont des moyens de fragilisation et où tous les besoins sont systématiquement transformés en prestations et marchandises.
Un atelier fortement apprécié car il a bousculé des idées préconçues sur l’amour et le bonheur et redonner toute sa dimension socio-culturelle à la famille.
Un amour non pas centré sur soi mais qui part de soi pour atteindre les autres. On ne se focalise plus sur soi-même et son petit bien être personnel mais on apprend alors à écouter l’autre et à s’intéresser au bien collectif.
Tous nos remerciements au professeur Mohamed Oudihat qui a su nous soigner de notre myopie, en éveillant en nous l’esprit critique, et nous faire comprendre que toutes les valeurs ne se valent pas. Que l’intérêt collectif passe avant l’intérêt individuel, que l’amour est avant tout une graine qu’il faut cultiver avec patience et une maison dans laquelle l’affection et la miséricorde doivent constituer le ciment du couple , un foyer au sein duquel la famille s’agrandit .
Nos remerciements également aux participants qui ont manifesté leur intérêt par des échanges enrichissants tout au long de l’atelier.
Un atelier, disons-le qui nous a laissé sur notre faim et qui, espérons-le, ne sera que le premier parmi tant d’autres.
Maintenant il est temps d’appliquer ces bons conseils et enseignements pour que cela ne soit pas de vains mots comme tant d’autres.
Je termine par des témoignages de participants qui ont su apprécié à sa juste valeur cette intervention riche de sens.
A BIENTÔT AVEC LFD
Message de Yacine
Al Hamdoulilah,
C’est sans doute l’un des ateliers que j’ai le plus apprécié depuis les débuts de l’association :
Des échanges techniques mais abordables pour quiconque souhaite réformer sa vie familiale.
Je regretter que le Professeur n’ai pas pu rester pour le week-end car, vu le sujet abordé, je suis resté sur ma faim et je ne dois pas être le seul.
Le thème de la communication a été traité de manière très poussée mais le Professeur nous a montré qu’il n’est pas le seul régulateur d’une vie de famille heureuse.
Plusieurs faits indéniables ont été décryptés:
- La destruction de la famille élargie notamment par le biais de la mondialisation, le marché des services à la personne, le marché du divertissement etc
- la supercherie post-soixante-huitarde de « la recette du bonheur »
- les pseudo-motifs évoqués face à l’explosion du taux de divorce
- l’absence d‘histoire commune et d’environnement commun pré-mariage entre les futurs époux
- les paradoxes liés aux éléments gravitant autour de la thématique de l’amour (« Paris, ville de l’amour et son taux de divorce record, l’explosion des moyens de communication renvoyant à un individualisme sévère
Son ouvrage, à paraître, à toute sa place dans la bibliothèque de chaque famille.
22:03 | Lien permanent | Commentaires (1)
23/09/2016
Gardiens de la Terre , plus qu'un film, une invitation à la vie
Et bien c'est fait, notre ciné-échange eu lieu jeudi 22 septembre 2016 à 20h30 comme prévu.
UN FILM choisit :
"Gardien de la terre" qui est une invitation à la méditation à une vie plus sobre et à une reconnexion à la nature , un voyage au cœur de la vie à la recherche d’anciennes sagesses enfouies pour ceux et celles qui veulent l’entendre.
Nous remercions notre partenaire les colibris de Besançon qui étaient tous présents pour accueillir ce nouveau film plein d’enseignements ainsi que notre invité du soir, Fabrice Monnot un passionné du développement du potentiel humain , venu nous aider à comprendre ce message ancestral et témoigner de ce que la vie a de beau à nous apprendre par une prise de conscience des potentiels que chacun peut mettre au service du bien de l’homme et de la planète .
Ce fut pour nous un réel plaisir et une grande fierté de porter un tel projet et d'avoir pu le presenter pour la première fois sur les écrans à Besançon .En cela nous tenons à remercier tout acteur qui a contribué, de près ou de loin ,à l’aboutissement de cet évènement .
A la suite du film, nous avons proposé à chacun des participants de prendre la parole et de nous faire partager leurs impressions, remarques, questions. Un moment d’échange où le spectateur devient acteur , un moment ponctué parfois par des silences, des réflexions internes ……..mais c'est certain ce film n’a laissé personne indifférent, même si parfois il faut du temps pour comprendre la profondeur des messages dont il est gardien.
Quant à moi et bien ce film m’évoque différents thèmes tous intéressants et important les uns que les autres.
Que le voyage nous éduque pour aller à la rencontre de l’autre, une école de la vie , où l’on apprend chaque jour, à chaque instant, en contact avec l’autre et en osmose avec la nature .
C’est la rencontre vers d’autres modes de vie, d’autres cultures, chacune ayant sa place et son importance .Toute mon admiration va à cette famille de trois enfants qui a délaissé son confort pour comprendre le sens de leur vie , loin de la modernité n'emportant avec elle que le strict nécessaire et pour seule richesse ; leurs trois enfants . Un décision qui demande un grand courage et une forte détermination à changer les choses .
ce voyage est un voyage au plus profond de soi pour trouver de nouvelles perspectives dans le monde actuel où nous vivons .
A travers les couleurs et les langues de ces peuples qui réjouissent et régalent nos sens on nous rappelle fortement que les différences sont une richesse et une bénédiction .
Le sens de la liberté alors prend tout son sens. Loin de ses sociétés consuméristes, on comprend alors que tous les besoins aujourd’hui sont créés par un matraquage publicitaire nous faisant croire que le matérialisme nous rend libre et évolué alors qu’en réalité il nous asservit de plus en plus et nous abrutit de plus en plus. Une prise de conscience, qui nous invite à donner plus de profondeur à nos relations humaines et à délaisser le virtuel qui nous éloigne de l’essence même de la vie.
Alors qu’on croit posséder ce sont les choses qui nous possèdent, nous éloignant de plus en plus de notre nature, et même de nos familles ancestrales et de ses sagesses.
Me vient alors à l’esprit une phrase de Pierre Rabhi tiré de son ouvrage « vers une sobriété heureuse »
« Renoncer au superflu met encore plus en évidence le nécessaire et l’indispensable »
au fin fond du monde , un seul message
« Préserver la terre et toutes ses créatures pour préserver l’homme, ne prendre que ce qui est nécessaire à notre vie et vivre avec les saisons.
Alors que l’espèce humaine est la seule espèce de mammifères sur Terre qui aime se détruire mais qui va aussi détruire tout l’espace qu’elles s’octroient sans considérations pour les autres espèces vivantes qu’elles soient animales, végétales, ou minérales, j’entends ce vieil homme, un sage indien, distribuer ces conseils à cette famille venue de loin pour chercher la vérité :
Les hommes doivent prendre soin de chaque être vivant car il y a plus petit que l’homme mais ne pas oublier qu’il y a plus grand comme l’éléphant qui pour préserver la vie d’une petite fourmi, soufflait sur son passage.
Ce film revient à faire naitre les pratiques de nos ancêtres, des comportements qui définissaient ce qu’étaient vraiment être libre à travers leur respect de la vie, leur contentement en si peu et leur gratitude.
Il nous réveille lentement à une vie où la spiritualité à toute sa place, ou l’homme est en osmose avec la nature, ou l’amour pour l’autre est plus fort que notre convoitise sans fin d’une vie qui finalement ne nous appartient pas.
Quelle planète laisserons nous à nos enfants et quels enfants allons- nous laisser à cette planète ? dit Pierre Rabhi et bien ce film apporte des réponses à ceux qui veulent bien entendre que le changement commence à l’intérieur de nous et qu’il n’est jamais trop tard pour construire un monde meilleur pour tous .
A chacun de se reconnecté à la nature, à l’autre, à soi pour à nouveau éclairer son chemin.
Djamila
commentaire d'un participant
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